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Petit historique de la SQDA

 
 

 

Voici un petit historique de la SQDA, écrit en 1992 par Frédéric Back. . Cette compilation passe par-dessus beaucoup d’interventions et activités reliées au sujet.  Le C.A. était  au cours de ces années composé de plusieurs avocats, ce qui favorisait des actions légales, et accentuait le prestige des interventions de la SQDA.  Il y avait aussi des vétérinaires, en particulier le Dr François Lubrina, président très actif.  Pour ma part j’ai fait la promotion des avertisseurs dont la SQDA a vendu des centaines et n’a jamais reçu de plainte pour non-fonctionnement.  Mais l’assurance automobile du Québec n’est pas intéressée, trop peu de morts (humains) mais des milliers d’animaux sont blessés et tués chaque année.  Ils s’en foutent.  J’ai fait aussi beaucoup de lettres et interventions contre l’usage des plombs pour la pêche et la chasse, qui tuent lentement des milliers d’animaux sauvages par blessures ou par absorption.  Nous avons demandé que l’acier remplace le plomb : ce qui est en cours, en principe…

Les arrosages contre la tordeuse de l’épinette faits sans précaution pour les oiseaux, cervidés et poissons, et qui sont empoisonnés.  Recommandation du BTI qui est sans effet sur les insectes et animaux, non visés.

Publications de recueils de lois en 1982 et 1990.

Interventions contre les corridas et les courses de taureaux proposés, contre les élevages intensifs et  contre le « trappage récréatif ».

J’ai oublié pas mal de détails et de faits arrivés au cours de plus de 25 ans de fondation et actions de la SQDA, mais tout cela nous encouragera peut-être à persévérer.  Les animaux en ont besoin !

Bien cordialement,

Frédéric Back

 


Montréal, le 5 décembre 1994

Monsieur Jean Piérard

Président de l’Ordre des Médecins-vétérinaires du Québec

Saint-Hyacinthe.

Monsieur Piérard,

J’ai bien reçu vos commentaires relatifs à mon texte publié par Shinsa et le Commensal.  C’était ma réaction spontanée à un reportage où des médecins-vétérinaires trouvent la situation de l’élevage intensif tout à fait normale et font tout ce qu’ils peuvent pour que ces systèmes se répandent et prospèrent, sans se soucier de l’horreur, des problèmes et de l’immoralité de cette façon de produire des animaux.  C’est aussi une monstrueuse tricherie dont l’humanité elle aussi finira par payer le prix.  On ne peut oublier la collusion entre des médecins-vétérinaires et les multinationales, profiteurs et profiteuses de méthodes abjectes et irresponsables.

Je regrette que sous l’impulsion de l’émotion ma formulation ait pris les allures d’une généralisation.  Comme dans toutes les professions il y a des purs et des félons.  Monsieur Piérard, vous êtes sans doute porteur d’un idéal et proche de ceux qui le partagent, mais je ne crois pas que la profession soit diamétralement opposée à ce qui se pratique dans llevage industriel.  Il ne pourrait fonctionner sans cela et je n’ai jamais vu de manifeste des Médecins-vétérinaires dénonçant ces méthodes concentrationnaires !

Donc j’apprécie que le Commensal ait su créer un petit sursaut !  Sera-t-il assez fort pour déclencher un débat qui redéfinisse le rôle noble et éclairant que peuvent, que doivent, jouer les vétérinaires en faveur de ceux qui devraient être leurs protégés, et non leurs victimes ? …

Dans ce monde où violence et duperie sont au menu quotidien il faudrait plus souvent remettre les pendules à l’heure.  Cela compte pour moi aussi, et j’apporterai les corrections nécessaires en espérant qu’il ne faudra pas toujours choquer pour faire porter secours à ceux qui ne peuvent se faire entendre.  Je vous prie d’agréer Monsieur Piérard, mes meilleurs sentiments et vœux de succès pour 1995 !

Frédéric Back

Vice-président de la Société québécoise

Pour la défense des animaux

3514 venue Kent

Montréal (Qc)

H3S 1N2
 

A Sorya Ingrid Cantin.  The Body Shop,  Don Mills. Ont.

Fax : 416 441-0712

Le temps d’agir !

Jamais les êtres humains n’ont existé en si grand nombre, exploité autant le monde animal, exigé autant de ressources, détruit autant d’habitats essentiels, modifié autant de cours d’eau et de climats.  Jamais l’humanité n’a disposé de tant de moyens de faire le mal ou le bien…  Après des siècles de surexploitation impitoyable nous devons faire le bilan.  Notre prise de conscience est douloureuse, mais il ne faut pas nous sentir faibles et démunis car nous avons tous, par nos choix et nos actes quotidiens, une influence sur les destinées de la planète bleue :  soit contribuer à en faire un désert surpeuplé par les humains et quelques espèces domestiquées ou au contraire lui conserver la diversité par laquelle la vie s’est manifestée depuis des milliers de siècles !

Chaque être participe à la biodiversité, y a sa place, sa fonction, mérite d’être connu, admiré, protégé.   Aucune de nos inventions ne mérite de remplacer ces créatures autonomes, capables de s’adapter et de survivre par elles-mêmes, de procréer, et de permettre aux autres espèces vivantes de se perpétuer elles aussi… à condition que vous, moi, nous, tous, nous les respections et prenions les moyens de les protéger ! 

Alors que d’autres hommes veulent s’affirmer par la violence ou la rapacité et la destruction, nous avons devant nous un défi extraordinaire, universel, généreux et valorisant :  préserver pour les temps à venir la beauté, l’équilibre et l’invention de la nature !  Pour que cette préservation devienne réelle il faut démontrer publiquement votre volonté, et agir, afin que les gouvernements provinciaux, fédéral, internationaux édictent et appliquent des lois qui garantissent la préservation de toutes les espèces animales et végétales, ainsi que les beaux et précieux habitats nécessaires à leur survie… et à la vôtre !…

Merci de participer !

Frédéric Back

S.V.P. téléphoner à 514) 738-5371 pour les commentaires.  Merci

 

RAISON D’ÊTRE DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE

POUR LA DÉFENSE DES ANIMAUX

Et

quelques-unes de ses réalisations depuis sa fondation

 

En 1975, Me Roger BEULLAC, c.r., aujourd’hui disparu, regroupe des personnes particulièrement préoccupées du bien-être de l'animal pour établir avec elle une nouvelle société.  Il y a donc 18 ans que LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE POUR LA DÉFENSE DES ANIMAUX existe.

POURQUOI A-T-ELLE ÉTÉ FONDÉE ?

Nous citons l’un de ses fondateurs, Frédéric BACK, qui, depuis sa fondation, n’a cessé de lui accorder un appui indispensable :

« La puissance de l’atome a conditionné les rapports humains et l’éveil d’une conscience universelle change notre attitude par rapport à cette planète que nous tenions à asservir et à exploiter à outrance.  Cette fragile paix dont nous bénéficions ici depuis un temps record a permis de nous pencher sur des injustices que notre civilisation acceptait depuis trop longtemps comme un état de fait.  Il suffit de penser qu’il y a à peine un siècle, l’esclavage était admis par la plus grande partie de l’humanité, alors que nous trouvons cela maintenant d’une cruauté et d’une aberration inadmissibles.  Les agressions internationales, la ségrégation, le racisme, le fanatisme religieux, la condition féminine et bien d’autres sujets sont remis en question, des progrès significatifs sont en cours…

Parmi cette orchestration souhaitable pour le bonheur de l’humanité et l’espoir d’un monde plus charitable, il y a cependant une tragique lacune : Si la Société québécoise pour la Défense des Animaux a été constituée, c’est précisément dans le but de plaider pour un sort plus juste que celui qui est réservé actuellement à nos co-habitants terrestres…

À mesure que nous découvrons et analysons tous les aspects de la vie sur la planète, nous sommes confrontés avec l’évidence que les créatures qui l’habitent ne sont pas simplement des espèces à exploiter ou à éliminer, mais qu’elles ont toutes un rôle régulateur et bénéfique dont nous sommes souvent les premiers bénéficiaires.  Les animaux font partie d’écosystèmes établis depuis des millénaires dont ils subissent et respectent les lois.  Des chercheurs scientifiques de plus en plus nombreux ont analysé les comportements individuels et sociaux des espèces en liberté comme celles qui sont contraintes par la domestication ; des preuves évidentes s’accumulent pour contredire les théories cartésiennes ou « rationalistes », et démontrent que les animaux ne sont pas simplement des machines, incapables de souffrir physiquement ou psychologiquement, mais des êtres capables de pensées, de sentiments et de courage…  La destruction accélérée des habitats, la disparition massive des espèces, l’emprisonnement à vie dans les jardins zoologiques, l’incarcération des animaux domestiques dans des conditions souvent abjectes et les tortures prolongées, incontrôlées de millions d’animaux dans les laboratoires sont des sujets qui touchent de plus en plus notre conscience »

IL FAUT AGIR, IL FAUT RÉAGIR !

Que de changements depuis la fondation de cette Société, alors que l’informatique n’était pas à la portée de l’individu et que la diffusion et les communications se faisaient par des moyens presque incroyables aujourd’hui.  Les animaux n’avaient pas encore bénéficié des progrès accélérés de la communication moderne qui les a révélés au grand public.

PARALLÈLEMENT À CES PROGRÈS ET À CES CONNAISSANCES, L’UTILISATION DE L’ANIMAL À DES FINS PÉCUNIAIRES ESCALADE TRAGIQUEMENT.  LE RÔLE DE CETTE SOCIÉTÉ EST DE PLUS EN PLUS ESSENTIEL. Elle se doit d’être le porte-parole des protecteurs de l’animal et de travailler ferme à ses objectifs de la première heure.

8                À l’assemblée initiale de ses administrateurs, le président élu rapporte que des lettres patentes, en date du 4 février 1976, incorporent l’œuvre sous le nom de « Société québécoise pour la Défense des Animaux » / « Quebec Society for the Defence of Animals ».  Un comité ad hoc, présidé par feu Me Émilien Brais, c.r., rédige les règlements qui la régiront.  Le président et des membres du Conseil assistent, à leurs frais, à des symposiums et congrès au Canada et aux États-Unis afin de documenter la Société sur la condition animale et les revendications qui s’imposent.  À cette fin, elle s’affilie à des organismes internationaux et participe à la Déclaration universelle pour les Droits des Animaux endossée par l’UNESCO en vue de son adoption par l’ONU prévue pour la fin du siècle.  Les rencontres avec les autorités gouvernementales du moment sont encourageantes.  Un dossier sur les lois comparées Etats-Unis et Europe est d’une grande utilité.  Les publications et les films reflétant la défense des animaux et le souci de leur bien-être sont très rares et la Société doit se documenter à l’étranger.

8                En 1979, on note que Pierre Ferran, auteur français, (« Les Bêtes aussi ont le droit de vivre ») demande l’autorisation de publier, dans des lexiques destinés à des collèges et lycées, des extraits du dépliant de la société rédigé par Frédéric Back.  Elle engage une correspondance utile avec Hans Ruesch (« Ces Bêtes qu’on torture inutilement ») dont l’œuvre anti-vivisectionniste fut une révélation internationale

8                À compter de 1978, la société présentera des mémoires aux divers ministères, leur exposant, preuves à l’appui, l’urgence de légiférer dans plusieurs domaines touchant l’animal en tenant compte de leur bien-être.

8                Sa campagne contre l’utilisation de certains pièges désuets et l’absence totale de contrôle porteront fruits.  Une réglementation est imposée et le bien-être de l’animal est spécifiquement mentionné dans les normes ministérielles qui rédigent l’utilisation des pièges.

8                Sur le plan éducatif, la Société est très active : elle anime des réunions, visite des écoles et reçoit des étudiants qui viennent s’y documenter.  Elle partage alors le spacieux local d’une fondatrice, rue Sherbrooke, et bénéficie également de l’hospitalité de l’Hôtel Reine-Elizabeth pour ses réunions.

8                Une recherche exhaustive sur la classification internationale des espèces est compilée par un membre :  elle est toujours disponible aux étudiants et très utile au secrétariat.

8                Vers 1980, on note que la Société adresse à ses membres et distribue dans le public les articles du Code criminel sur la cruauté faite aux animaux.  C’est le prélude du recueil qu’elle publiera sous le titre de « L ‘Animal, son bien-être et la Loi au Québec », réédité et publié en 1991 par la Maison Wilson et Lafleur.  La première édition, compilée avant les facilités actuelles, nécessite une recherche difficile dont se charge une avocate, membre du Conseil.  L’Animal Welfare Foundation of Canada verse 1,000$ pour sa traduction et la Fondation Samuel & Saydie Bronfman verse 2,500$ pour les frais de l’édition anglaise : « Animal Welfare and the Law in Quebec ».

8                En 1981, le Dr François Lubrina est élu président de la Société.

8                La Société rédige des fiches d’utilisation pédagogique d’une page (une heure d’animation) qui accompagnent 21 films animaliers de l’Office national du Film.  Ces textes sont assemblés dans une brochure intitulée « Cahier des Animaux », publiée par l’Office.  Des centaines d’exemplaires sont distribués dans les établissements scolaires du Québec.  Une deuxième édition suivra.  L’équipe de membres qualifiés de la Société qui a réalisé ce projet lui a accordé des heures incalculables de visionnement répétés et de rédaction soignée

8                Les Cercles des Jeunes Associés sont constitués.  Deux bénévoles qualifiés rédigent à leurs frais « Le Journal de l’Étudiant » qui a beaucoup de succès.  Pour diverses raisons, surtout pécuniaires, le projet est annulé après trois ans de publication.  Le Journal est encore adressé à des groupes de jeunes.

8                Le Comité d’Éducation met sur pied un étalage itinérant qui illustre tous les aspects de la cruauté faite aux animaux.  Il a toujours été et continue d’être véhiculé dans la région et souvent prêté à des organismes éloignés de Montréal.

8                Le Dr François Lubrina, accorde quatre pages de sa revue « Nos Animaux » aux enquêtes de la Société.  Ces articles font connaître l’œuvre et recrutent des membres à travers le Québec.  Une des premières enquêtes citées porte sur les animaux de laboratoire qui est une révélation pour de nombreux lecteurs.

8                À la même époque, la Société sollicite des ministres fédéraux de la Santé et de la Justice une réglementation pour la protection des animaux de laboratoire.  Il en résulte des promesses qui ne se réaliseront pas.

8                Elle obtient du ministre de la Défense nationale qu’un quota soit fixé quant au nombre de chiens sacrifiés à une expérience nucléaire (contre la nausée au cours d’une attaque).  Elle fait valoir une recherche internationale décrétant l’INUTILITÉ de ces tests qui furent abolis depuis. 

8                En 1981, la Société réclame du ministre de l’Environnement du Québec UNE LOI URGENTE SUR LES PESTICIDES.  Elle retournera à la charge avec un dossier important, mais cette loi ne sera en vigueur qu’en 1987.  Amendée en 1991, on y relève encore des échappatoires qui en font une loi inférieure à celles des autres provinces.

8                Un mémoire est adressé aux deux gouvernements concernant les animaux en captivité en période de CONFLIT DE TRAVAIL.  Elle souligne l’urgence de décréter ESSENTIELS     les services des personnes déjà préposées aux soins de ces animaux.  Les autorités répondent positivement et s’engagent à étudier la requête.

8                Une compilation de plaintes concernant les animaleries de Montréal est le sujet d’un dossier porté à la connaissance des autorités concernées.  La Ville de Montréal publie des normes destinées à tout commerçant qui sont distribuées par la Société.

8                Depuis des années, des instigateurs québécois travaillent à faire amender le Code criminel pour permettre les courses de lévriers (cynodromes) interdites au Canada.  La Société s’est toujours élevée contre ce divertissement avec l’appuie des autres provinces.  Des gouvernements d’États américains et les sociétés importantes des États-Unis ont collaboré à accumuler des preuves pour ses dossiers.  (Dans 40 états, un nombre incalculables de « petits animaux » - lapins, chats et chiots – sont expédiés vivants par des fermes d’élevage spécialisées vers les centres d’entraînement qui lancent ces animaux sur une piste circulaire où ils sont pourchassés sans relâche par les chiens jusqu’à leur complète mutilation).  Récemment, le gouvernement réassurait la Société qu’il n’envisage aucunement de permettre ces courses.

8                En 1981, elle consulte quelques avocats qui l’assurent qu’un statut particulier pour l’animal au Québec est possible par son Code civil.  Le sujet est à l’étude.

8                Elle sollicite des fonds du ministère de la Justice pour constituer un dossier sur la condition animale au Québec.  Des pourparlers sont engagés mais les sommes offertes ne permettent pas de poursuivre le projet.

8                En 1981, suite à des demandes de membres la Société organise un défilé lors de la Journée mondiale pour les Animaux de Laboratoire qui se situe en avril.  Cette marche est tenue chaque année.

8                En 1983, survint le décès du président-fondateur, Me Beullac.  Par vote unanime des membres en assemblée, il est adopté que son nom paraîtra sur le papier en tête de la Société.

8                Les animaux en captivité ont été et continuent d’être un sujet important.  Le ministère Loisir, Chasse et Pêche, responsable de la faune, a invité la Société à plusieurs reprises à donner ses vues sur les avant-projets.  En 1986, elle lui souligne les nouveaux règlements axés sur le bien-être des animaux dans ce domaine : contrôle des pièges, politique rigide sur les parcs zoologiques, réglementation sur le commerce des animaux en captivité (de toute origine) et autres.  Ces dossiers sont actuels et la Société travaille constamment à des modifications importantes.

8                Les « Puppy Mills » (multiplication de chiens expédiés aux universités américaines de l’Est pour expérimentation) sont toujours actifs.  La Société continue de réclamer des mesures pour mettre fin à ce commerce honteux, mais toléré par les autorités concernées, y compris des organismes de protection animale.

8                Elle multiplie ses activités dans le domaine de l’éducation.  En 1986, on relève 74 visites dans les écoles.  Quelques rencontres avec des détenus sont organisées par la présidente du Comité d’Éducation (criminologues).

8                La coutume de vendre des poussins et lapins vivants à l’occasion de Pâques soulève des protestations soumises à la Société.  Elle sollicite la collaboration de 250 municipalités du Québec pour une interdiction de ces ventes qui sont préjudiciables aux animaux.  Les résultats sont des plus encourageants, particulièrement dans le cas des poussins.

8                La Société intervient à plusieurs reprises dans le cas des chevaux de calèche de Montréal soumis à un harcèlement excessif.  Les règlements en vigueur ne sont pas respectés faute de surveillance.  Un comité est en constant rapport avec la Ville de Montréal qui s’engage à faire appliquer les règlements établis et à les modifier.

8                Au cours des années, elle a demandé à la Sûreté du Québec de diverses régions de secourir des chevaux attachés à des arbres pendant l’hiver, faute de clôture.  Elle collabore.

8                On rapporte à la Société que la chasse dite « Roue du Roy » escalade rapidement malgré son interdiction par le Code criminel.  Il s’agit d’un exercice de tir qui consiste à viser des oiseaux tenus préalablement captifs et relâchés comme cibles.  Une poursuite est intentée après contestations.  Elle est confiée à Me Raphael Schachter qui offre d’en alléger les coûts au bénéfice de l’œuvre.  Les instigateurs plaident coupables mais la Maison O’Keefe qui y participait indirectement réussit à se déculpabiliser.  La Société est reconnaissante à Me Isabel Schurman de son dévouement à cette cause et du don généreux de ses honoraires.  Une jurisprudence importante en résultera, le jugement reconnaissant qu’il y avait offense, la Roue du Roy étant prohibée par le Code pénal.

8                L’Animal Welfare Foundation of Canada, après deux dons de 1 000$ pour la mise sur pied de la Société, subventionne une recherche sur l’élevage intensif et, plus tard, sur les abattoirs.  La première a été particulièrement utile.

8                Elle tient à noter deux legs de membres décédés :  en 1984, Mlle Thérèse LaPalme lui léguait 5 000$ et, en 1986, la succession de M. François William McCabé lui versait près de 10 000$.

8                Un des dossiers actifs de la Société est celui de l’utilisation d’espèces vivantes, en sursis ou détruites pour fins d’expérimentation dans des cours des établissements d’éducation du Québec.  Elle réclame comme solution provisoire que des travaux compensatoires soient mis à la disposition des étudiants qui s’opposent à l’utilisation des animaux.  Le ministère de l’Éducation est coopératif et promet une réglementation dans ce domaine, à long terme.

8                En 1986, elle demande une législation québécoise pour le contrôle de toute expérimentation scientifique sur les animaux (comme dans d’autres provinces).  La réponse n’est pas satisfaisante.

8                En 1988, Me Joseph F. Beaubien est élu président de la Société.

8                En 1990, elle soumet au ministre de l’Environnement du Québec et à l’honorable Bernard Valcourt, ministre fédéral des Pêches et Océans son opposition à la présence de bélugas dans le Biodôme de Montréal.

8                Appelée à donner son avis, elle s’oppose à la « Chasse en Enclos » et soumet au Ministère intéressé que ces animaux captifs sont confiants et présentent une cible facile au chasseur (qui verse une somme à l’éleveur).  Elle souligne qu’il s’agit d’abattage et que l’animal en enclos n’est pas protégé par la Loi fédérale sur le bien-être des animaux destinés à l’abattage.

8                Elle proteste contre une battue monstre contre les coyotes du Bas St-Laurent qui provoque des protestations au Canada et aux États-Unis.  La conclusion du Ministère intéressé est « qu’il s’opposera à ce type d’initiative spontanée qui ne vise que l’élimination pure et simple du coyote alors qu’il est possible d’utiliser des méthodes susceptibles d’assurer cette récolte de façon civilisée ».

8                À la demande du Ministère Loisir, Chasse et Pêche, la Société présente ses vues concernant l’implantation de la Fauconnerie au Québec, sport qui consiste à entraîner des rapaces exotiques à la capture du gibier, et demande qu’elle soit déclarée illégale en énumérant les motifs de son opposition.

8                En 1992, la Société se joint aux nombreux organismes de protection du territoire pour s’opposer au vaste projet récréo-touristique du Mont-Pinacle de Freligshburg.  Une fois encore, notre faune serait la première victime de cette irréparable destruction.

En terminant cette rétrospective de quelques-unes de ses réalisations, la Société tient à souligner sa reconnaissance à ses bienfaiteurs et aux bénévoles-clés qui, depuis ses débuts, assument la responsabilité d’importantes fonctions administratives.  Sans leur fidèle participation, son œuvre n’aurait pu survivre.

 

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