Bienvenue au site le la SQDA... * Défense ...* Éducation... *Information... **Pour devenir membre et soutenir les efforts faits par l'organisation S.V.P... remplir le formulaire d'inscription et poster le aujourd'hui avec votre chèque... MERCI!

 

Pour imprimer: document en pdf

Les bulletins: Mai-03 / Nov-03 / Avril-04 / Juin-04 / Mars-05 / Mars-06 / Nov-06 /Fev-07 /Dec-07/Mars-08 /Juin-08/Oct-08/Dec-08 /Mars-09/Juin-09/Oct-09 /Dec-09/Mars-10/Juin-10/Oct-09/Déc-2010/Mars-2011/Juin 2011/Oct-2011

 
   

Société Québécoise pour la Défense des Animaux

847, rue Cherrier, bureau 102, Montréal (Québec) H2L 1H6  (514) 524-1970

 

 
 

 

BULLETIN DE MARS 2011

 

TABLE DES MATIÈRES

1. Lettre du Président honoraire de la SQDA – Frédéric Back
2. Lettre du Président de la SQDA
3. Qu’est-ce que le spécisme?
4. Il tue son chat en légitime défense
5. Une meute massacrée, un bourreau atterré
6. Autres informations et sensibilisation
7. Activités de la SQDA
8. Le financement

1. Lettre du Président honoraire de la SQDA – Frédéric Back

Initiée en 1975 par Suzanne Beullac et Me Roger Beullac, la Société Québécoise pour la Défense des Animaux (SQDA) a obtenu ses lettres patentes le 4 février 1976 et célébrera cette année sa 35e année d’existence. Trente-cinq ans de travail et de dévotion pour améliorer les lois régissant le monde animal! La reconnaissance de leurs droits d’être vivants et, non d’être des biens meubles, leur lutte pour la vie, leur survie dans un monde dominé par les humains préoccupés par leur propre bien-être.

Il faut rendre hommage à Suzanne Beullac, à Me Roger Beullac, aux présidents, membres et conseillers qui sont intervenus activement pour obtenir des gains et informer le public pour la reconnaissance des droits des animaux, ces êtres sans défense devant l’homme impitoyable. Étant membre depuis 1981, je ne puis énumérer les nombreuses actions où la SQDA est intervenue, mais avec le recul, je puis affirmer que notre travail persévérant a eu des conséquences bénéfiques pour les animaux. Je suis reconnaissant à celles et ceux qui ont porté la société par-dessus mille difficultés afin qu’elle continue d’être la voix de ceux qui n’ont pas le droit à la parole, pour l’amour, la justice et le respect qui leur est dû! Je vous conjure de tenir bon dans cette mission qui peu à peu gagnera des points par votre action exemplaire, votre compassion est exprimée en force grâce à la SQDA. Merci.

Frédéric Back, Président honoraire de la SQDA, 8 mars 2011

Cinéaste, Illustrateur, végétarien depuis 50 ans pour protester contre les mauvais traitements et la surconsommation de viande.


2. Lettre du Président de la SQDA

La nature se réveille, les ours sortent de leur tanière, les oiseaux gazouillent, les fleurs éclosent, les arbres bourgeonnent, c’est le printemps. C’est la saison que je préfère, car je la réfère à la vie.

Notre Président honoraire, monsieur Back, mentionne que la SQDA a beaucoup fait pour le bien-être des animaux depuis trente-cinq ans. Toutes les actions de la SQDA sont indiquées sur le site de la SQDA (www.sqda.org). Mais, comme vous allez constater par les articles de ce bulletin, il reste beaucoup à faire pour améliorer le bien-être et le sort des animaux, sensibiliser le public sur le monde animal, conserver le patrimoine animal du Québec et améliorer les lois sur les droits des animaux.

Au tout début, notre porte parole, Patricia Tulasne, nous entretient du spécisme qui se définit comme la discrimination fondée sur le critère de l'espèce, de même que le racisme se fonde sur la race. C'est une idéologie d'oppression de celui qu'on estime inférieur alors que la SQDA prône l’amélioration des droits des animaux par une législation appropriée. Deuxièmement, nous allons vous entretenir de deux cas que j’appelle ici de «juridique», car l’un acquitte un accusé pour avoir tué un chat en invoquant le doute raisonnable et l’autre est sous enquête par la Gendarmerie Royale du Canada pour avoir massacré une meute de chiens de traîneau. Ainsi, même si des lois existent pour enrayer la cruauté envers les animaux, leur application est quelque fois difficile et c’est seulement par des peines sévères imposées aux délinquants qu’on peut améliorer le sort des animaux.

Je vous ai mentionné des cas de cruauté envers les animaux provenant d’autres provinces du Canada, car on a tendance à qualifier le Québec comme la capitale de tous les maux. Au Québec aussi, il y a eu depuis le début de l’année des exemples de négligence, de maltraitance et de cruauté envers les animaux. Je vous en fais mention et vous informe que les animaux concernés ont été accueillis par des refuges qui en ont pris grand soin. Il y a aussi de l’information sur la protection de la faune et sur certaines activités de la SQDA depuis le début de l’année.

Enfin, nous vous demandons aussi d’être généreux en cette période de printemps et de nous envoyer un don, peu importe le montant, car toute notre action est bénévole et nous avons besoin de votre participation financière pour continuer à remplir notre mission le plus efficacement possible. De plus, si vous voulez faire du bénévolat, veuillez nous en informer sur le formulaire de demande dons.

Nous vous souhaitons de passer un printemps des plus joyeux avec vos proches et vos animaux de compagnie. N’oubliez pas de vous promener dans la nature tout en admirant la faune et la flore. Au printemps, on a toujours plus de temps, car les journées allongent jusqu’à l’arrivée de l’été. Profitez-en! JOYEUSES PÂQUES en passant……

Ghislain Arsenault, Président de la SQDA

3. Qu’est-ce que le spécisme?

Le spécisme est la discrimination fondée sur le critère de l'espèce, de même que le racisme se fonde sur la race et le sexisme sur le sexe. C'est une idéologie d'oppression de celui qu'on estime inférieur.

Cette idéologie considère qu'il est légitime de discriminer les animaux au motif que ceux-ci ne sont pas doués de raison. C'est toujours aux animaux qu'on impose des mauvais traitements, finalement pour la seule raison qu'ils n'appartiennent pas à notre espèce.

Or, de plus en plus de scientifiques et de philosophes s’accordent à dire qu’entre l’animal et l’être humain, il n’y a pas une différence de nature, mais de degré, que les animaux comme l’être humain possèdent leurs propres codes, leur propre intelligence et leurs propres modes de communication, et qu’ils possèdent des droits fondamentaux, comme l’être humain, dont le premier est d’éviter toute souffrance inutile.

Jeremy Bentham, père fondateur de l'utilitarisme, comparant le sort des esclaves et celui des animaux, se demande s'il y a de bonnes raisons pour abandonner sans défense ces derniers aux mains de quelqu'un qui les tourmente ; et il justifie sa réponse (négative) en ces termes : « La question n'est pas : "Peuvent-ils raisonner ?", ni: "Peuvent-ils parler ?", mais "Peuvent-ils souffrir ?" »

Le point de départ, la raison d’être de l’éthique animale est l’existence d’une souffrance animale. Si les animaux ne souffraient pas, s’ils n’avaient pas la capacité de ressentir la douleur, la question de leur statut moral, celle de notre responsabilité à leur égard, ne se poserait pas davantage que pour les arbres, les légumes, les roches ou les rivières.

L’éthique animale réagit directement aux stratégies d’exclusion mises en œuvre dans nos sociétés pour justifier l’exploitation animale et ses abus, tout en minimisant la culpabilité des acteurs et des spectateurs. Ces stratégies, outre l’anthropocentrisme lui-même qui en infériorisant l’animal permet à l’homme de se distancier de lui émotionnellement, se composent notamment de ce qui peut apparaître comme des « discours-alibis » (les alibis historique, alimentaire, économique, thérapeutique, l’appel à la tradition, etc.) et de trois stratagèmes.

Le premier est la négation des torts causés, qui passe d’abord par la dissimulation de la souffrance animale, derrière les portes des laboratoires ou dans les grands baraquements de l’élevage industriel, et ensuite par l’euphémisation, puisque les chasseurs « récoltent », les chercheurs « euthanasient » ce qui n’est jamais que du « matériel biologique » tandis que les abattoirs ne sont que des « unités de transformation d’aliments ». Le terme « euthanasie » est d’ailleurs utilisé quand il s’agit de TUER des animaux jeunes, en santé et sans problèmes dans les fourrières, (plus de 300 000 chaque année au Québec), suite à leur abandon par leurs propriétaires désireux de s’en « débarrasser ». Dans tous les cas, et bien d’autres encore, la souffrance animale est dissimulée ou déguisée sous une terminologie plus propre, abstraite, agricole ou mécanique.

Le deuxième stratagème est le découpage des responsabilités, c’est-à-dire la division du travail : « les abatteurs ne sont pas responsables de l’abattage puisque les consommateurs leur réclament de la viande et les consommateurs ne ressentent aucune responsabilité puisque la viande leur arrive dans un petit morceau de plastique d’une façon complètement neutre ». De même les animaux sacrifiés pour l’industrie pharmaceutique ou cosmétiques le sont à la demande des consommateurs qui n’ont aucune idée de ce qui se cache derrière leur pot de crème antirides ou leur pilule contre le cholestérol.

Le troisième stratagème, enfin, est la dévalorisation de la sympathie pour les animaux : il consiste tout simplement à présenter la défense des animaux, ce que l’on pourrait appeler d’une manière large le mouvement « animaliste » dans son ensemble, comme une attitude irrationnelle, sentimentale et juvénile, faible, féminine parfois ,ridicule toujours. C’est ainsi que dernièrement, dans un débat télévisé sur la chasse aux phoques, je me faisais traiter par la Sénatrice Céline Hervieux Payette de « mangeuse de carottes et d’éco-terroriste », sous le prétexte que je refuse par compassion depuis près de 30 ans de manger de la viande. Toujours à ce sujet, les chasseurs de phoques sur leur page Facebook me traitent allègrement de « chienne enragée » et de « comédienne pourrie tout juste bonne à licher les oreilles de ses chien ». Ces injures semblent tout à fait justifiées aux adversaires de la cause animale, pour qui le fait de défendre les animaux est un crime bien plus grave que de les persécuter.

Il existe encore un autre genre de spécisme, celui qui consiste à aimer et à défendre certains animaux ( en Occident, les animaux de compagnie, chiens chats, oiseaux), mais à trouver normal ou acceptable l’exploitation de certaines autres espèces par l’homme. J’ai déjà abordé le sujet des animaux de ferme ou de laboratoire, mais que penser de ces « amis des bêtes » qui promènent leur chien avec leur manteau orné d’un col en fourrure de coyote ( ou de chien si le manteau est fait en Chine), qui emmènent leurs enfants au cirque ou à Marineland , qui font des tours de calèches ou assistent à des rodéos, sans imaginer une seconde les souffrances infligées par ce genre d’industries récréatives aux animaux qui y sont exploités ? Il n’y a qu’à penser au martyre des chiens de traîneaux éxécutés à Whistler après les Jeux Olympiques de Vancouver pour comprendre que ces industries sont motivées par le profit et ne sont que rarement respectueuses du bien-être de l’animal.

Enfin, que penser du papier de Patrick Lagacé dans la Presse qui s’indignait que quelqu’un puisse être assez cruel pour planter des clous dans le crâne d’un chien au Lac Brôme, mais qui trouve tout à fait normal qu’on défonce le crâne de centaines de milliers de bébés phoques aux Iles de la Madeleine ?

Pour autant, et contrairement à ce qui est régulièrement dit par les persécuteurs d'animaux, les partisans des droits des animaux ne prônent pas l'asservissement des humains, mais souhaitent qu'on traite de manière égale les humains et les animaux, c'est-à-dire que les seconds puissent bénéficier d'une protection légale comparable aux premiers. Malheureusement, les partisans d'une vision réactionnaire et prédatrice de l'humanisme, qui ne voient la dignité de l'humain que si elle s'accompagne du mépris de l'animal, ne veulent pas qu'on respecte les uns comme les autres. À tous ceux là j’adresse cette maxime de Lamartine : "On n'a pas deux cœurs, un pour les humains et un autre pour les animaux ; on en a un, ou pas du tout".

Patricia Tulasne, comédienne et activiste

1.      Il tue son chat en légitime défense

 

Un homme d’Edmonton a été acquitté vendredi, le 4 mars dernier, de l’accusation d’avoir tué son chat avec un couteau de cuisine, après avoir soutenu qu’il avait agi en état de légitime défense parce que l’animal l’avait attaqué soudainement.

 

Anthony Wayne Lechuk, âgé de 37 ans, était accusé en Cour provinciale d’avoir tué un animal sans raison valable et d’avoir été en possession d’une arme dangereuse. Pendant le procès. Lechuk a raconté qu’il était allé dans la cuisine de sa maison après avoir entendu son chat Lucky miauler très fort. Il a voulu faire sortir le chat en lui offrant une friandise. C’est alors que l’attaque s’est produite. Lechuk a réussi à attraper un couteau de cuisine et a poignardé l’animal, un chat siamois âgé d’un an.

 

«J’essayais seulement de me défendre», a-t’il affirmé pendant le procès. Le chat était déchaîné, selon lui, et l’a mordu et griffé à un bras, à une jambe et au cou. Les accusations ont été portées parce que les policiers doutaient de sa version des faits. La propre conjointe de Lechuk soutenait que celui-ci n’avait pas de raison de tuer le chat et qu’il avait plutôt perdu la tête.

 

Même s’il avait des réserves au sujet du témoignage de Lechuk, le juge au procès a décidé de l’acquitter en invoquant le doute raisonnable.

 

Référence : Journal de Montréal, dimanche, le 6 mars 2011 – Edmonton (Agence QMI)

 

Commentaires

 

Il est certain que cet article et le jugement qui en découle portent à confusion, car je trouve que le doute raisonnable, dans ce cas, devient irraisonnable quand on analyse le tout. Premièrement, personnellement je n’ai jamais pensé sortir un couteau quand  mon chat me mord ou me graffigne, car c’est toujours à cause de moi et non du chat. Deuxièmement, j’ai rencontré plusieurs fois des chats sauvages qui montraient de l’agressivité et je n’ai pas sorti le couteau pour me défendre, car le chat n’attaque que s’il est attaqué ou se sent attaquer. Dans le cas présent, je crois que l’agresseur était Lechuk et non le chat, et la réaction du chat de mordre et de griffer était tout à fait normale, alors que la réaction de Lechuk porte à questionnement. Mais, comme dit Jacques Martin, entraîneur des Canadiens de Montréal à la question d’un journaliste sur le cas de Pacioretti vs Chara : «Vous l’avez vu autant que moi.». Personnellement, je vous dis : «Vous l’avez lu comme moi». Cela veut dire : faites-en vos propres conclusions. Mais, moi je vous dis : À suivre……

 

Je ne remettrai pas en question la décision du juge de l’acquitter en invoquant le doute raisonnable quoique je trouve qu’il a erré dans sa décision, mais en tant que juge, j’aurais ajouté au jugement la condamnation pour Monsieur Lechuk de suivre un cours sur la psychologie du chat (il doit certainement y avoir un genre César du chat à Edmonton), de faire un stage dans une société protectrice des animaux ou, à tout le moins, de lui faire acheter un livre sur l’éducation des chats et leur comportement.

 

Ghislain Arsenault, Président de la SQDA


5. Une meute massacrée, un bourreau atterré

L’article de La Presse du 2 février dernier sous la plume de Louise Leduc est très pénible à lire à cause des atrocités qu’elle contient. Je vais passer outre les détails, car ils sont trop émouvants et portent à conclure : Comment a-t’on pu en arriver à une telle solution? Où s’en va notre société?

Au printemps 2010, les jeux d’hiver de Vancouver étaient terminés et tous les visiteurs étaient repartis. La demande pour l’utilisation de 100 chiens de traîneau n’était plus au rendez-vous et ils n’étaient plus lucratifs. Les propriétaires, la compagnie Outdoor Adventures Whistler ont décidé de les abattre et ont confié à un de leurs employés cette tâche cruelle.

Suite à ce massacre, l’employé en question qui connaissait bon nombre de ces chiens depuis leur naissance ne s’est pas senti très bien suite à cette tuerie. Choc post-traumatique, ont diagnostiqué les médecins. Depuis ce massacre, le bourreau souffre de perte d’appétit, d’angoisse, d’impuissance et de perte de concentration. Je le comprends très bien, à l’exception qu’il aurait dû y penser avant d’accomplir cette tâche ignoble dans une société qui défend les droits de tous, y compris les animaux. Une demande d’indemnisation a été présentée à l’Équivalent de la CSST de la Colombie-Britannique, documents qui ont fait l’objet d’une fuite à une station locale de radio.

Dans un communiqué, l’entreprise Outdoor Adventures Whistler, propriété de Joey Houssian (le fils du fondateur d’Intrawest) a dit n’avoir appris que dernièrement la façon dont avaient été tués ces chiens. La firme soutient avoir demandé que l’euthanasie soit conduite de façon propre, humaine et en tout légalité. Comme dans le cas du chat tué en légitime défense, on pourra invoquer le doute raisonnable, mais est-ce raisonnable pour le propriétaire de l’entreprise de ne pas savoir ce que ces employés accomplissent comme tâches ? Non, les employés font ce que l’employeur leur dise de faire. Est-ce raisonnable de la part de l’employé d’avoir accepté cette tâche de bourreau alors que plusieurs refuges auraient certainement pu être contactés pour avoir leur opinion ? Non, et c’est pour cela que l’employé ne se sent pas bien après cette boucherie. Vous comprenez!

La GRC enquête et la SPCA locale est outrée de ce massacre. De plus, l’affaire a été médiatisée à l’étranger par des agences de presse internationales et a fait une publicité pour la région et pour le Canada, dont on ne peut se réjouir. Tout ce qu’on peut attendre maintenant, c’est que l’enquête soit sérieuse et que les auteurs de ce massacre soient punis ou, à tout le moins, imposés un stage dans une société protectrice des animaux.

Ghislain Arsenault, Président de la SQDA

6. Autres

a) Des chiens secourus en Estrie

En début d’année, des chiens maltraités et qui se trouvaient dans un chenil en Estrie ont été secourus par la Société Protectrice des Animaux (SPA). La SPA a pris en charge des beagles, des shetlands, et un labrador. Les chiens ont reçus les soins appropriés et ont été placés dans des familles d’accueil. La SPA a procédé au cours de février à une évaluation de leur état de santé avant de les placer en adoption. Les gens intéressés à l’adoption peuvent communiquer à la SPA de l’Estrie au numéro de téléphone suivant : (819) 821-4727.

b) La chienne qui a survécu à un fusil à clous

Vous avez certainement entendu parlée de cette chienne Labrador qui a été tirée par un fusil à clous automatique. Elle a été laissée pour morte dans un fossé du Chemin Stagecoach au lac Brome avec ses 8 chiots dont deux sont morts tués par des clous. Ceci est un geste d’une grande cruauté. Cela vous montre que la cruauté et la violence sont encore d’actualités. Cependant, il y a une fin heureuse à cette histoire macabre. Des bons samaritains ont trouvé cette chienne et ses chiots, lui ont porté secours et l’ont remis à la Société Protectrice des Animaux (SPA) de Granby qui en a pris grand soin. La chienne a été nommée SPIKE. Un autre point négatif de cette histoire est que le coupable est encore au large même si on a promis une récompense pour sa dénonciation.


c) Le thon en conserve échoue à l’examen de Greenpeace

Greenpeace publiait récemment un rapport sur les entreprises de thon en boîte et un palmarès des 14 plus grandes marques vendues au Canada. Les résultats sont inquiétants ; seulement 2 des 14 marques analysées ont obtenu la note de passage de l’organisation. Ces deux entreprises sont Wild Planet avec une note de 65,1% et Raincoast avec 50%. Seule la première se retrouve parfois sur les tablettes des épiceries québécoises.

De façon globale, les résultats de cette analyse sont très peu positifs. Les deux entreprises mentionnées ci-haut sont au sommet du palmarès parce «qu’elles valorisent les méthodes de pêche sélectives, elles appuient les pêcheries locales et elles offrent un étiquetage plus transparent à leur clientèle», écrit Greenpeace dans un communiqué accompagnant le rapport.

Les autres entreprises ciblées par l’étude pratiquent la surpêche et emploient des méthodes de pêche destructrices qui mettent en péril certaines espèces, telles que les requins, les tortues et les oiseaux marins.
Pourtant, ces entreprises ont adopté des politiques durables en tenant compte des aspects environnementaux de leur exploitation. Il est clair que leurs gestes en regard de la pêche n’ont pas suivi leur engagement.

Les résultats de Greenpeace sont les suivants :

Wild Planet (65,1 %); Raincoast (50 %); Ocean Fisheries Ltd. (45,7 %); Metro (45,2 %); Sobeys (42,1 %); Loblaw (41 %); Walmart (40,7 %); Canadian Fishing Company (40,4 %); Overwaitea Food Group (39,1 %); Safeway (30,6 %); Clover Leaf Seafoods Company (27,8 %); Bolton Alimentari Italia S.p.A. (23 %); Pastene, Inc. (4,1 %) et Unico. Inc. (1,7 %)

Pour lire le rapport de Greenpeace (disponible en anglais)

Boîte de thon ou boîte de Pandore? Classement des principales marques canadiennes de thon en conserve selon leur approvisionnement durable
http://www.greenpeace.org/canada/Global/canada/report/2011/01/GP-TunaReport2011-FIN-web.pdf

Source : Journal Le Soleil, 2 février 2011

Sommaire de Tanya Taragopian, collaboratrice au bulletin de la SQDA


7. Activités de la SQDA

Depuis le début d’année, notre porte parole a fait plusieurs démarches pour assurer le bien-être des animaux. Nous pouvons citer les démarches suivantes :

a) Démarche à la compagnie Laura Canada qui voulait se débarrasser d’une dizaine de chats errants qui vivent dans son stationnement.
b) Démarche pour la chienne qui a subi les foudres du fusil à clous et faire partie d’un comité de citoyens dont la responsabilité était de ramasser des fonds pour créer une récompense si quelqu’un dénonçait le coupable.
c) Démarche pour une meilleure qualité de vie pour deux chiens de garde qui vivent enfermés dans un minuscule cabanon malpropre sans aération ni lumière adéquate.
d) Démarche pour aider le refuge Humanochat qui est bien tenu et propre. Les chats ont beaucoup d’espace pour circuler, sont stérilisés et ne contribuent pas à produire d’autres chats. Le Service d’incendie de Montréal-Nord veut fermer le refuge pour cause d’issue de secours non conforme. D’autres démarches doivent avoir lieu. La SQDA a fournit de la bouffe à ce refuge pour l’aider dans ses opérations.

8. Financement

NOS SOURCES DE FINANCEMENT

Nous sommes des bénévoles qui travaillons pour la cause des animaux. Cependant, nous avons besoin de fonds pour réaliser certaines activités qui permettent de remplir notre mission axée sur le bien-être des animaux. Voici quelques sources de financement :

MEMBRES DE LA SQDA

Pour devenir membre de la SQDA et participer à la cause animale, vous devez remplir le formulaire d’adhésion et envoyez votre chèque à l’adresse mentionnée sur le formulaire annexé. Il ne vous en coûtera que 20.00 $ annuellement pour promouvoir le bien-être des animaux.

LOTOMATIQUE

Pur ceux et celles qui achètent à l’occasion des billets de Loto-Québec, seuls ou en groupe, n’oubliez pas que vous pouvez nous aider financièrement en vous abonnant à Lotomatique, un moyen simple et sécuritaire qui protège vos gains ou ceux des membres de votre groupe sans aucun frais additionnel. Alors, si voulez participez de cette façon à une cause qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à demander nos formulaires en communiquant au (514) 524-1970 ou avec le site internet : www.sqda.org.

CENTRAIDE

Nous remercions tous ceux et celles qui choisissent CENTRAIDE, un système de prélèvement à la source disponibles chez les employeurs, pour faire des dons à la SQDA. Cette campagne se fait au cours de l’automne et est très publicisée.

DONS ET LEGS AU DÉCÈS

À l’occasion, nous recevons des dons et des legs lors du décès d’un membre ou d’un donateur. Ainsi, si vous avez prévu de laisser un certain montant à des organismes de charité, nous espérons que vous aurez une petite pensée pour nos amis les animaux. Nous vous rappelons que ces dons ou legs à des organismes de charité reconnus sont déductibles de vos impôts et que des dons ou legs en nature, comme des actions de compagnies, des tableaux, etc. peuvent donner droit à des avantages fiscaux additionnels pour vous et votre succession, ce qui réduit de beaucoup le coût réel de votre geste tout en améliorant le bien-être et le sort des animaux.


 

 

 

Web Site Design, Hosting, Marketing, E-commerce,
 
infoguide411.com
 All Rights Reserved