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BULLETIN DE MARS
2011
TABLE DES MATIÈRES
1. Lettre du Président honoraire de la SQDA – Frédéric Back
2. Lettre du Président de la SQDA
3. Qu’est-ce que le spécisme?
4. Il tue son chat en légitime défense
5. Une meute massacrée, un bourreau atterré
6. Autres informations et sensibilisation
7. Activités de la SQDA
8. Le financement
1. Lettre du Président honoraire de la SQDA – Frédéric Back
Initiée en 1975 par Suzanne Beullac et Me Roger Beullac, la Société
Québécoise pour la Défense des Animaux (SQDA) a obtenu ses lettres
patentes le 4 février 1976 et célébrera cette année sa 35e année
d’existence. Trente-cinq ans de travail et de dévotion pour améliorer
les lois régissant le monde animal! La reconnaissance de leurs droits
d’être vivants et, non d’être des biens meubles, leur lutte pour la vie,
leur survie dans un monde dominé par les humains préoccupés par leur
propre bien-être.
Il faut rendre hommage à Suzanne Beullac, à Me Roger Beullac, aux
présidents, membres et conseillers qui sont intervenus activement pour
obtenir des gains et informer le public pour la reconnaissance des
droits des animaux, ces êtres sans défense devant l’homme impitoyable.
Étant membre depuis 1981, je ne puis énumérer les nombreuses actions où
la SQDA est intervenue, mais avec le recul, je puis affirmer que notre
travail persévérant a eu des conséquences bénéfiques pour les animaux.
Je suis reconnaissant à celles et ceux qui ont porté la société par-dessus
mille difficultés afin qu’elle continue d’être la voix de ceux qui n’ont
pas le droit à la parole, pour l’amour, la justice et le respect qui
leur est dû! Je vous conjure de tenir bon dans cette mission qui peu à
peu gagnera des points par votre action exemplaire, votre compassion est
exprimée en force grâce à la SQDA. Merci.
Frédéric Back, Président honoraire de la SQDA, 8 mars 2011
Cinéaste, Illustrateur, végétarien depuis 50 ans pour protester contre
les mauvais traitements et la surconsommation de viande.
2. Lettre du Président de la SQDA
La nature se réveille, les ours sortent de leur tanière, les oiseaux
gazouillent, les fleurs éclosent, les arbres bourgeonnent, c’est le
printemps. C’est la saison que je préfère, car je la réfère à la vie.
Notre Président honoraire, monsieur Back, mentionne que la SQDA a
beaucoup fait pour le bien-être des animaux depuis trente-cinq ans.
Toutes les actions de la SQDA sont indiquées sur le site de la SQDA
(www.sqda.org). Mais, comme vous allez constater par les articles de ce
bulletin, il reste beaucoup à faire pour améliorer le bien-être et le
sort des animaux, sensibiliser le public sur le monde animal, conserver
le patrimoine animal du Québec et améliorer les lois sur les droits des
animaux.
Au tout début, notre porte parole, Patricia Tulasne, nous entretient du
spécisme qui se définit comme la discrimination fondée sur le critère de
l'espèce, de même que le racisme se fonde sur la race. C'est une
idéologie d'oppression de celui qu'on estime inférieur alors que la SQDA
prône l’amélioration des droits des animaux par une législation
appropriée. Deuxièmement, nous allons vous entretenir de deux cas que
j’appelle ici de «juridique», car l’un acquitte un accusé pour avoir tué
un chat en invoquant le doute raisonnable et l’autre est sous enquête
par la Gendarmerie Royale du Canada pour avoir massacré une meute de
chiens de traîneau. Ainsi, même si des lois existent pour enrayer la
cruauté envers les animaux, leur application est quelque fois difficile
et c’est seulement par des peines sévères imposées aux délinquants qu’on
peut améliorer le sort des animaux.
Je vous ai mentionné des cas de cruauté envers les animaux provenant
d’autres provinces du Canada, car on a tendance à qualifier le Québec
comme la capitale de tous les maux. Au Québec aussi, il y a eu depuis le
début de l’année des exemples de négligence, de maltraitance et de
cruauté envers les animaux. Je vous en fais mention et vous informe que
les animaux concernés ont été accueillis par des refuges qui en ont pris
grand soin. Il y a aussi de l’information sur la protection de la faune
et sur certaines activités de la SQDA depuis le début de l’année.
Enfin, nous vous demandons aussi d’être généreux en cette période de
printemps et de nous envoyer un don, peu importe le montant, car toute
notre action est bénévole et nous avons besoin de votre participation
financière pour continuer à remplir notre mission le plus efficacement
possible. De plus, si vous voulez faire du bénévolat, veuillez nous en
informer sur le formulaire de demande dons.
Nous vous souhaitons de passer un printemps des plus joyeux avec vos
proches et vos animaux de compagnie. N’oubliez pas de vous promener dans
la nature tout en admirant la faune et la flore. Au printemps, on a
toujours plus de temps, car les journées allongent jusqu’à l’arrivée de
l’été. Profitez-en! JOYEUSES PÂQUES en passant……
Ghislain Arsenault, Président de la SQDA
3. Qu’est-ce que le spécisme?
Le spécisme est la discrimination fondée sur le critère de l'espèce, de
même que le racisme se fonde sur la race et le sexisme sur le sexe.
C'est une idéologie d'oppression de celui qu'on estime inférieur.
Cette idéologie considère qu'il est légitime de discriminer les animaux
au motif que ceux-ci ne sont pas doués de raison. C'est toujours aux
animaux qu'on impose des mauvais traitements, finalement pour la seule
raison qu'ils n'appartiennent pas à notre espèce.
Or, de plus en plus de scientifiques et de philosophes s’accordent à
dire qu’entre l’animal et l’être humain, il n’y a pas une différence de
nature, mais de degré, que les animaux comme l’être humain possèdent
leurs propres codes, leur propre intelligence et leurs propres modes de
communication, et qu’ils possèdent des droits fondamentaux, comme l’être
humain, dont le premier est d’éviter toute souffrance inutile.
Jeremy Bentham, père fondateur de l'utilitarisme, comparant le sort des
esclaves et celui des animaux, se demande s'il y a de bonnes raisons
pour abandonner sans défense ces derniers aux mains de quelqu'un qui les
tourmente ; et il justifie sa réponse (négative) en ces termes : « La
question n'est pas : "Peuvent-ils raisonner ?", ni: "Peuvent-ils parler
?", mais "Peuvent-ils souffrir ?" »
Le point de départ, la raison d’être de l’éthique animale est
l’existence d’une souffrance animale. Si les animaux ne souffraient pas,
s’ils n’avaient pas la capacité de ressentir la douleur, la question de
leur statut moral, celle de notre responsabilité à leur égard, ne se
poserait pas davantage que pour les arbres, les légumes, les roches ou
les rivières.
L’éthique animale réagit directement aux stratégies d’exclusion mises en
œuvre dans nos sociétés pour justifier l’exploitation animale et ses
abus, tout en minimisant la culpabilité des acteurs et des spectateurs.
Ces stratégies, outre l’anthropocentrisme lui-même qui en infériorisant
l’animal permet à l’homme de se distancier de lui émotionnellement, se
composent notamment de ce qui peut apparaître comme des « discours-alibis
» (les alibis historique, alimentaire, économique, thérapeutique,
l’appel à la tradition, etc.) et de trois stratagèmes.
Le premier est la négation des torts causés, qui passe d’abord par la
dissimulation de la souffrance animale, derrière les portes des
laboratoires ou dans les grands baraquements de l’élevage industriel, et
ensuite par l’euphémisation, puisque les chasseurs « récoltent », les
chercheurs « euthanasient » ce qui n’est jamais que du « matériel
biologique » tandis que les abattoirs ne sont que des « unités de
transformation d’aliments ». Le terme « euthanasie » est d’ailleurs
utilisé quand il s’agit de TUER des animaux jeunes, en santé et sans
problèmes dans les fourrières, (plus de 300 000 chaque année au Québec),
suite à leur abandon par leurs propriétaires désireux de s’en «
débarrasser ». Dans tous les cas, et bien d’autres encore, la souffrance
animale est dissimulée ou déguisée sous une terminologie plus propre,
abstraite, agricole ou mécanique.
Le deuxième stratagème est le découpage des responsabilités, c’est-à-dire
la division du travail : « les abatteurs ne sont pas responsables de
l’abattage puisque les consommateurs leur réclament de la viande et les
consommateurs ne ressentent aucune responsabilité puisque la viande leur
arrive dans un petit morceau de plastique d’une façon complètement
neutre ». De même les animaux sacrifiés pour l’industrie pharmaceutique
ou cosmétiques le sont à la demande des consommateurs qui n’ont aucune
idée de ce qui se cache derrière leur pot de crème antirides ou leur
pilule contre le cholestérol.
Le troisième stratagème, enfin, est la dévalorisation de la sympathie
pour les animaux : il consiste tout simplement à présenter la défense
des animaux, ce que l’on pourrait appeler d’une manière large le
mouvement « animaliste » dans son ensemble, comme une attitude
irrationnelle, sentimentale et juvénile, faible, féminine parfois
,ridicule toujours. C’est ainsi que dernièrement, dans un débat télévisé
sur la chasse aux phoques, je me faisais traiter par la Sénatrice Céline
Hervieux Payette de « mangeuse de carottes et d’éco-terroriste », sous
le prétexte que je refuse par compassion depuis près de 30 ans de manger
de la viande. Toujours à ce sujet, les chasseurs de phoques sur leur
page Facebook me traitent allègrement de « chienne enragée » et de «
comédienne pourrie tout juste bonne à licher les oreilles de ses chien
». Ces injures semblent tout à fait justifiées aux adversaires de la
cause animale, pour qui le fait de défendre les animaux est un crime
bien plus grave que de les persécuter.
Il existe encore un autre genre de spécisme, celui qui consiste à aimer
et à défendre certains animaux ( en Occident, les animaux de compagnie,
chiens chats, oiseaux), mais à trouver normal ou acceptable
l’exploitation de certaines autres espèces par l’homme. J’ai déjà abordé
le sujet des animaux de ferme ou de laboratoire, mais que penser de ces
« amis des bêtes » qui promènent leur chien avec leur manteau orné d’un
col en fourrure de coyote ( ou de chien si le manteau est fait en
Chine), qui emmènent leurs enfants au cirque ou à Marineland , qui font
des tours de calèches ou assistent à des rodéos, sans imaginer une
seconde les souffrances infligées par ce genre d’industries récréatives
aux animaux qui y sont exploités ? Il n’y a qu’à penser au martyre des
chiens de traîneaux éxécutés à Whistler après les Jeux Olympiques de
Vancouver pour comprendre que ces industries sont motivées par le profit
et ne sont que rarement respectueuses du bien-être de l’animal.
Enfin, que penser du papier de Patrick Lagacé dans la Presse qui
s’indignait que quelqu’un puisse être assez cruel pour planter des clous
dans le crâne d’un chien au Lac Brôme, mais qui trouve tout à fait
normal qu’on défonce le crâne de centaines de milliers de bébés phoques
aux Iles de la Madeleine ?
Pour autant, et contrairement à ce qui est régulièrement dit par les
persécuteurs d'animaux, les partisans des droits des animaux ne prônent
pas l'asservissement des humains, mais souhaitent qu'on traite de
manière égale les humains et les animaux, c'est-à-dire que les seconds
puissent bénéficier d'une protection légale comparable aux premiers.
Malheureusement, les partisans d'une vision réactionnaire et prédatrice
de l'humanisme, qui ne voient la dignité de l'humain que si elle
s'accompagne du mépris de l'animal, ne veulent pas qu'on respecte les
uns comme les autres. À tous ceux là j’adresse cette maxime de Lamartine
: "On n'a pas deux cœurs, un pour les humains et un autre pour les
animaux ; on en a un, ou pas du tout".
Patricia Tulasne,
comédienne et activiste
1.
Il
tue son chat en légitime défense
Un homme d’Edmonton a été acquitté
vendredi, le 4 mars dernier, de l’accusation d’avoir tué son chat avec
un couteau de cuisine, après avoir soutenu qu’il avait agi en état de
légitime défense parce que l’animal l’avait attaqué soudainement.
Anthony Wayne Lechuk, âgé de 37
ans, était accusé en Cour provinciale d’avoir tué un animal sans raison
valable et d’avoir été en possession d’une arme dangereuse. Pendant le
procès. Lechuk a raconté qu’il était allé dans la cuisine de sa maison
après avoir entendu son chat Lucky miauler très fort. Il a voulu faire
sortir le chat en lui offrant une friandise. C’est alors que l’attaque
s’est produite. Lechuk a réussi à attraper un couteau de cuisine et a
poignardé l’animal, un chat siamois âgé d’un an.
«J’essayais seulement de me
défendre», a-t’il affirmé pendant le procès. Le chat était déchaîné,
selon lui, et l’a mordu et griffé à un bras, à une jambe et au cou. Les
accusations ont été portées parce que les policiers doutaient de sa
version des faits. La propre conjointe de Lechuk soutenait que celui-ci
n’avait pas de raison de tuer le chat et qu’il avait plutôt perdu la
tête.
Même s’il avait des réserves au
sujet du témoignage de Lechuk, le juge au procès a décidé de l’acquitter
en invoquant le doute raisonnable.
Référence : Journal de Montréal,
dimanche, le 6 mars 2011 – Edmonton (Agence QMI)
Commentaires
Il est certain que cet article et
le jugement qui en découle portent à confusion, car je trouve que le
doute raisonnable, dans ce cas, devient irraisonnable quand on analyse
le tout. Premièrement, personnellement je n’ai jamais pensé sortir un
couteau quand mon chat me
mord ou me graffigne, car c’est toujours à cause de moi et non du chat.
Deuxièmement, j’ai rencontré plusieurs fois des chats sauvages qui
montraient de l’agressivité et je n’ai pas sorti le couteau pour me
défendre, car le chat n’attaque que s’il est attaqué ou se sent
attaquer. Dans le cas présent, je crois que l’agresseur était Lechuk et
non le chat, et la réaction du chat de mordre et de griffer était tout à
fait normale, alors que la réaction de Lechuk porte à questionnement.
Mais, comme dit Jacques Martin, entraîneur des Canadiens de Montréal à
la question d’un journaliste sur le cas de Pacioretti vs Chara : «Vous
l’avez vu autant que moi.». Personnellement, je vous dis : «Vous l’avez
lu comme moi». Cela veut dire : faites-en vos propres conclusions. Mais,
moi je vous dis : À suivre……
Je ne remettrai pas en question la
décision du juge de l’acquitter en invoquant le doute raisonnable
quoique je trouve qu’il a erré dans sa décision, mais en tant que juge,
j’aurais ajouté au jugement la condamnation pour Monsieur Lechuk de
suivre un cours sur la psychologie du chat (il doit certainement y avoir
un genre César du chat à Edmonton), de faire un stage dans une société
protectrice des animaux ou, à tout le moins, de lui faire acheter un
livre sur l’éducation des chats et leur comportement.
Ghislain Arsenault, Président de la SQDA
5. Une meute massacrée, un bourreau atterré
L’article de La Presse du 2 février dernier sous la plume de Louise
Leduc est très pénible à lire à cause des atrocités qu’elle contient. Je
vais passer outre les détails, car ils sont trop émouvants et portent à
conclure : Comment a-t’on pu en arriver à une telle solution? Où s’en va
notre société?
Au printemps 2010, les jeux d’hiver de Vancouver étaient terminés et
tous les visiteurs étaient repartis. La demande pour l’utilisation de
100 chiens de traîneau n’était plus au rendez-vous et ils n’étaient plus
lucratifs. Les propriétaires, la compagnie Outdoor Adventures Whistler
ont décidé de les abattre et ont confié à un de leurs employés cette
tâche cruelle.
Suite à ce massacre, l’employé en question qui connaissait bon nombre de
ces chiens depuis leur naissance ne s’est pas senti très bien suite à
cette tuerie. Choc post-traumatique, ont diagnostiqué les médecins.
Depuis ce massacre, le bourreau souffre de perte d’appétit, d’angoisse,
d’impuissance et de perte de concentration. Je le comprends très bien, à
l’exception qu’il aurait dû y penser avant d’accomplir cette tâche
ignoble dans une société qui défend les droits de tous, y compris les
animaux. Une demande d’indemnisation a été présentée à l’Équivalent de
la CSST de la Colombie-Britannique, documents qui ont fait l’objet d’une
fuite à une station locale de radio.
Dans un communiqué, l’entreprise Outdoor Adventures Whistler, propriété
de Joey Houssian (le fils du fondateur d’Intrawest) a dit n’avoir appris
que dernièrement la façon dont avaient été tués ces chiens. La firme
soutient avoir demandé que l’euthanasie soit conduite de façon propre,
humaine et en tout légalité. Comme dans le cas du chat tué en légitime
défense, on pourra invoquer le doute raisonnable, mais est-ce
raisonnable pour le propriétaire de l’entreprise de ne pas savoir ce que
ces employés accomplissent comme tâches ? Non, les employés font ce que
l’employeur leur dise de faire. Est-ce raisonnable de la part de
l’employé d’avoir accepté cette tâche de bourreau alors que plusieurs
refuges auraient certainement pu être contactés pour avoir leur opinion
? Non, et c’est pour cela que l’employé ne se sent pas bien après cette
boucherie. Vous comprenez!
La GRC enquête et la SPCA locale est outrée de ce massacre. De plus,
l’affaire a été médiatisée à l’étranger par des agences de presse
internationales et a fait une publicité pour la région et pour le
Canada, dont on ne peut se réjouir. Tout ce qu’on peut attendre
maintenant, c’est que l’enquête soit sérieuse et que les auteurs de ce
massacre soient punis ou, à tout le moins, imposés un stage dans une
société protectrice des animaux.
Ghislain Arsenault, Président de la SQDA
6. Autres
a) Des chiens secourus en Estrie
En début d’année, des chiens maltraités et qui se trouvaient dans un
chenil en Estrie ont été secourus par la Société Protectrice des Animaux
(SPA). La SPA a pris en charge des beagles, des shetlands, et un
labrador. Les chiens ont reçus les soins appropriés et ont été placés
dans des familles d’accueil. La SPA a procédé au cours de février à une
évaluation de leur état de santé avant de les placer en adoption. Les
gens intéressés à l’adoption peuvent communiquer à la SPA de l’Estrie au
numéro de téléphone suivant : (819) 821-4727.
b) La chienne qui a survécu à un fusil à clous
Vous avez certainement entendu parlée de cette chienne Labrador qui a
été tirée par un fusil à clous automatique. Elle a été laissée pour
morte dans un fossé du Chemin Stagecoach au lac Brome avec ses 8 chiots
dont deux sont morts tués par des clous. Ceci est un geste d’une grande
cruauté. Cela vous montre que la cruauté et la violence sont encore
d’actualités. Cependant, il y a une fin heureuse à cette histoire
macabre. Des bons samaritains ont trouvé cette chienne et ses chiots,
lui ont porté secours et l’ont remis à la Société Protectrice des
Animaux (SPA) de Granby qui en a pris grand soin. La chienne a été
nommée SPIKE. Un autre point négatif de cette histoire est que le
coupable est encore au large même si on a promis une récompense pour sa
dénonciation.
c) Le thon en conserve échoue à l’examen de Greenpeace
Greenpeace publiait récemment un rapport sur les entreprises de thon en
boîte et un palmarès des 14 plus grandes marques vendues au Canada. Les
résultats sont inquiétants ; seulement 2 des 14 marques analysées ont
obtenu la note de passage de l’organisation. Ces deux entreprises sont
Wild Planet avec une note de 65,1% et Raincoast avec 50%. Seule la
première se retrouve parfois sur les tablettes des épiceries québécoises.
De façon globale, les résultats de cette analyse sont très peu positifs.
Les deux entreprises mentionnées ci-haut sont au sommet du palmarès
parce «qu’elles valorisent les méthodes de pêche sélectives, elles
appuient les pêcheries locales et elles offrent un étiquetage plus
transparent à leur clientèle», écrit Greenpeace dans un communiqué
accompagnant le rapport.
Les autres entreprises ciblées par l’étude pratiquent la surpêche et
emploient des méthodes de pêche destructrices qui mettent en péril
certaines espèces, telles que les requins, les tortues et les oiseaux
marins.
Pourtant, ces entreprises ont adopté des politiques durables en tenant
compte des aspects environnementaux de leur exploitation. Il est clair
que leurs gestes en regard de la pêche n’ont pas suivi leur engagement.
Les résultats de Greenpeace sont les suivants :
Wild Planet (65,1 %); Raincoast (50 %); Ocean Fisheries Ltd. (45,7 %);
Metro (45,2 %); Sobeys (42,1 %); Loblaw (41 %); Walmart (40,7 %);
Canadian Fishing Company (40,4 %); Overwaitea Food Group (39,1 %);
Safeway (30,6 %); Clover Leaf Seafoods Company (27,8 %); Bolton
Alimentari Italia S.p.A. (23 %); Pastene, Inc. (4,1 %) et Unico. Inc.
(1,7 %)
Pour lire le rapport de Greenpeace (disponible en anglais)
Boîte de thon ou boîte de Pandore? Classement des principales marques
canadiennes de thon en conserve selon leur approvisionnement durable
http://www.greenpeace.org/canada/Global/canada/report/2011/01/GP-TunaReport2011-FIN-web.pdf
Source : Journal Le Soleil, 2 février 2011
Sommaire de Tanya Taragopian, collaboratrice au bulletin de la SQDA
7. Activités de la SQDA
Depuis le début d’année, notre porte parole a fait plusieurs démarches
pour assurer le bien-être des animaux. Nous pouvons citer les démarches
suivantes :
a) Démarche à la compagnie Laura Canada qui voulait se débarrasser d’une
dizaine de chats errants qui vivent dans son stationnement.
b) Démarche pour la chienne qui a subi les foudres du fusil à clous et
faire partie d’un comité de citoyens dont la responsabilité était de
ramasser des fonds pour créer une récompense si quelqu’un dénonçait le
coupable.
c) Démarche pour une meilleure qualité de vie pour deux chiens de garde
qui vivent enfermés dans un minuscule cabanon malpropre sans aération ni
lumière adéquate.
d) Démarche pour aider le refuge Humanochat qui est bien tenu et propre.
Les chats ont beaucoup d’espace pour circuler, sont stérilisés et ne
contribuent pas à produire d’autres chats. Le Service d’incendie de
Montréal-Nord veut fermer le refuge pour cause d’issue de secours non
conforme. D’autres démarches doivent avoir lieu. La SQDA a fournit de la
bouffe à ce refuge pour l’aider dans ses opérations.
8. Financement
NOS SOURCES DE FINANCEMENT
Nous sommes des bénévoles qui travaillons pour la cause des animaux.
Cependant, nous avons besoin de fonds pour réaliser certaines activités
qui permettent de remplir notre mission axée sur le bien-être des
animaux. Voici quelques sources de financement :
MEMBRES DE LA SQDA
Pour devenir membre de la SQDA et participer à la cause animale, vous
devez remplir le formulaire d’adhésion et envoyez votre chèque à
l’adresse mentionnée sur le formulaire annexé. Il ne vous en coûtera que
20.00 $ annuellement pour promouvoir le bien-être des animaux.
LOTOMATIQUE
Pur ceux et celles qui achètent à l’occasion des billets de Loto-Québec,
seuls ou en groupe, n’oubliez pas que vous pouvez nous aider
financièrement en vous abonnant à Lotomatique, un moyen simple et
sécuritaire qui protège vos gains ou ceux des membres de votre groupe
sans aucun frais additionnel. Alors, si voulez participez de cette façon
à une cause qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à demander nos
formulaires en communiquant au (514) 524-1970 ou avec le site internet :
www.sqda.org.
CENTRAIDE
Nous remercions tous ceux et celles qui choisissent CENTRAIDE, un
système de prélèvement à la source disponibles chez les employeurs, pour
faire des dons à la SQDA. Cette campagne se fait au cours de l’automne
et est très publicisée.
DONS ET LEGS AU DÉCÈS
À l’occasion, nous recevons des dons et des legs lors du décès d’un
membre ou d’un donateur. Ainsi, si vous avez prévu de laisser un certain
montant à des organismes de charité, nous espérons que vous aurez une
petite pensée pour nos amis les animaux. Nous vous rappelons que ces
dons ou legs à des organismes de charité reconnus sont déductibles de
vos impôts et que des dons ou legs en nature, comme des actions de
compagnies, des tableaux, etc. peuvent donner droit à des avantages
fiscaux additionnels pour vous et votre succession, ce qui réduit de
beaucoup le coût réel de votre geste tout en améliorant le bien-être et
le sort des animaux.
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