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BULLETIN DE JUIN 2011
TABLE DES MATIÈRES
1. Lettre du Président de la SQDA
2. Campagne de déménagement conjointe avec la ville de Montréal
3. Campagne de déménagement pan-Québec
4. Propriétaire d’une fourrière accusé de négligence criminelle
5. Protection et contrôle des animaux domestiques – Ville de Montréal
6. Nouveau règlement pour protéger les animaux – Gouvernement provincial
7. Un chien au destin bien spécial
8. Le financement
1. Lettre du Président de la SQDA
POUR LES MEMBRES ET LES AMIS DES ANIMAUX
La responsabilisation, c’est le thème de ce bulletin. Pour la SQDA, la
responsabilisation est liée à l’amélioration du sort et du bien-être des
animaux.
Cette responsabilisation se définit en plusieurs volets, celle des
propriétaires d’animaux domestiques qui ne doivent pas abandonner leurs
animaux de compagnie et faire un effort pour les reloger. De plus, ces
derniers doivent faire stériliser leur animal de compagnie, car cela
constitue une des tâches les plus importantes d’un propriétaire
responsable et, ceci dans le but de contrer la prolifération de ces
animaux et, ainsi éviter qu’ils ne se retrouvent dans une fourrière avec
les possibilités que vous connaissez, soit l’adoption ou l’euthanasie.
Enfin, il faut que les propriétaires d’animaux domestiques consacrent du
temps pour leurs meilleurs amis et s’occupent des soins de santé de
ceux-ci.
La responsabilisation est aussi celle des gouvernements municipaux et
provinciaux. Nous allons vous entretenir dans ce bulletin des nouveaux
développements que la ville de Montréal et le gouvernement du Québec ont
faits depuis la présentation à l’émission enquête de Radio-Canada du
reportage sur les activités du Berger Blanc. Nous ne vous émettront pas
d’opinions sur ce reportage pour éviter toute polémique, mais nous
devons admettre que cela aura contribué à resserrer la règlementation
sur la gestion animalière, ce qui est un grand pas dans la bonne
direction. Vous allez pouvoir le constater par vous-même en lisant le
nouvelle politique de la ville de Montréal sur la protection et le
contrôle des animaux domestiques et le règlement pour protéger les
animaux du gouvernement du Québec. La SQDA a toujours prôné depuis des
décennies la majorité des pratiques que la Ville de Montréal et le
gouvernement du Québec mettent en vigueur actuellement. Cependant, il
est déplorable de constater que les autorités gouvernementales
réagissent au problème d’abandon des animaux et d’euthanasie à la suite
des résultats d’une enquête présentée sur les ondes de Radio-Canada.
Lors de sa conférence de presse pour promouvoir le règlement pour
protéger les animaux, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation, Pierre Corbeil, a insisté sur le fait que, malgré tous
les efforts du gouvernement, le bien-être des animaux de compagnie
restait une responsabilité des propriétaires. Je tiens à mentionner ici
que la responsabilité est conjointe, le propriétaire par ses activités
et pratiques concrètes, ainsi que les gouvernements municipaux,
provinciaux et fédéral par ses politiques et ses règlements pour
améliorer le sort et le bien-être des animaux. Enfin, il y a aussi la
responsabilité de la SQDA et d’autres groupes qui prônent le bien-être
des animaux.
C’est pour cette raison que la SQDA fait sa campagne de sensibilisation
annuelle sur la responsabilité des propriétaires d’animaux de compagnie
pour ne pas abandonner ces derniers lors de la période de déménagement
du 1er juillet, car 50% des abandons sont constatés dans cette période.
C’est aussi pour cette raison que nous avons effectué cette année une
campagne médiatique pan-Québec pour prôner les responsabilités des
propriétaires d’animaux domestiques; vous trouverez les détails dans ce
bulletin pour information. Enfin, nous invitons tous nos membres et amis
des animaux à faire des efforts supplémentaires pour promouvoir cette
responsabilité, car il ne faut pas oublier que, par déduction, il y a
aussi 50% des abandons qui se font tout au cours du reste de l’année.
Nous allons aussi parler de justice, car dans les Laurentides, le
propriétaire d’une fourrière est accusé de négligence criminelle pour
avoir négligé volontairement de fournir des soins convenables et
suffisants envers un chien dont il avait la garde. Le jugement sera émis
sous peu; un pas de plus pour le bien-être et le sort des animaux.
Il faut se rappeler que l’objectif principal de la SQDA est d’améliorer
le bien-être et le sort des animaux par l’information et la
sensibilisation de la société. N’oubliez surtout pas que tous les
membres peuvent participer d’une façon ou d’une autre à la cause animale
et la première activité pour chaque membre serait de lire attentivement
chaque bulletin et de faire la promotion des idées qui y ressortent dans
leur famille et leurs proches. Nous souhaitons à tous et toutes nos
bénévoles bonne chance dans leur travail.
Sur ce, je vous recommande de profiter de l’été au maximum en faisant
des randonnées dans la nature pour explorer la faune et la flore. De
plus, je vous souhaite de belles vacances, car vos vacances auront été
planifiées en pensant en même temps à l’éducation de vos enfants et de
vos proches, et sur les responsabilités que vous avez en relation avec
la faune et la flore.
Ghislain A. Arsenault, Président de la SQDA
2. Campagne de déménagement conjointe avec la ville de Montréal
L’objectif de cette campagne, c’est de sensibiliser et de
responsabiliser. Dans la lettre que j’ai fait parvenir dernièrement au
maire de Montréal, je le remerciais de nous avoir donné une plate forme
pour contrer l’abandon des animaux lors des déménagements.
Ainsi, pour une neuvième année consécutive, la ville de Montréal et la
Société Québécoise de la défense des animaux (SQDA) ont amorcé leur
campagne de déménagement conjointe par une conférence de presse qui
avait lieu le 5 juin dernier dans les locaux de l’Hôtel de ville en
présence des personnalités suivantes : Alan De Souza, vice-président du
comité exécutif, Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif,
responsable des services aux citoyens, Patricia Tulasne, comédienne,
Johanne Tassé du Centre d’adoption d’animaux de compagnie du Québec
(CAACQ), Maggie Shuter de Adoption Montréal et Toni Andréa Belschner,
avocate, responsable de la campagne de déménagement et membre de la
SQDA.
Lors de cette conférence de presse, les intervenants ont tous émis leurs
points de vue que je vous résume ci-après. Alan De Souza a mentionné que
les propriétaires d’animaux font un acte de cruauté en abandonnant leurs
animaux de compagnie, car dans la plupart des cas, il mourra de froid,
de faim, de maladie ou sera tout simplement écrasé. La seule solution
est de responsabiliser les propriétaires d’animaux domestiques pour
qu’ils fassent un effort pour les reloger.
Johanne Tassé a mentionné sa participation à la campagne en axant sur
son initiative qu’elle qualifie de «French Connexion» et qui consiste à
déménager des chiens abandonnés du Québec vers Toronto dont la demande
d’adoption dépasse l’offre; on leur trouve plus facilement une famille
d’adoption. Selon Mme Tassé : «Au Québec, on pense que les animaux des
refuges sont tous vieux et malades, ce n’est pas le cas». Ainsi, les
québécois devraient utiliser les refuges s’ils veulent adopter un
animal.
Selon Patricia Tulasne, il y aurait 100 000 animaux abandonnés par année
en France et beaucoup plus au Québec, ce qui inadmissible et, avec huit
fois moins de population, on a un sérieux problème collectif. Elle
ajoute qu’il faut absolument que les gouvernements agissent par des lois
et des règlements pour contrer ces abandons et responsabiliser la
population. Vous allez pouvoir constater dans ce bulletin qu’un pas a
été franchi par la ville de Montréal et le gouvernement du Québec;
attendons maintenant les résultats. Enfin, Toni Andréa Belschner a axée
sur la sensibilisation de la population à ce problème d’abandons
d’animaux qui perdure d’année en année sans vouloir se résorber.
3. Campagne de déménagement pan-Québec
Au Québec, nous avons plus de 100 000 abandons d’animaux domestiques par
leurs propriétaires chaque année. Selon la chronique d’Annie Ross,
docteure en médecine vétérinaire, publiée dans le Journal de Montréal du
vendredi, le 6 mai 2011. Si on considère que le Québec a huit fois moins
de population que la France qui en abandonne 100 000 par année, on a un
gros problème de société. Ce constat provient des statistiques qu’A.
Ross a énumérées dans sa chronique et qui sont très négatives pour les
propriétaires québécois d’animaux domestiques et pour la société
québécoise en général.
C’est pour cette raison que cette année, en plus de la campagne de
déménagement de la région de Montréal, nous avons pris la décision de
faire cette campagne dans tout le Québec en utilisant un communiqué de
presse préparé par des bénévoles et l’affiche de la SQDA préparée par
Frédéric Back, deux fois oscars pour des films d’animation.
Nous vous présentons l’affiche «VOUS DÉMÉNAGEZ! M’AVEZ-VOUS OUBLIÉ?» en
annexe à ce bulletin. Vous pouvez l’utiliser dans votre région et faire
votre propre campagne de déménagement pour contrer l’abandon des
animaux; le résultat sera d’avoir sensibiliser certains propriétaires
d’animaux et, par le fait même, sauver une vie. N’oubliez pas l’adage
suivant : «Penser globalement et agir localement.». C’est de cette façon
qu’on obtient des résultats.
De plus, je vous inclus en annexe à ce bulletin le communiqué de presse
que j’ai fait parvenir à plusieurs médias du Québec avec une lettre de
transmission. Cette lettre de transmission aux médias demande à ces
derniers un petit espace publicitaire pour promouvoir une campagne ayant
pour but de contrer l’abandon des animaux domestiques lors du grand
déménagement du 1er juillet.
Il est toujours temps d’agir pour sauver une vie. Ne laisser pas un
animal abandonné entre les mains de fourrières, car vous devez savoir
que la majorité de ceux-ci sont euthanasiés selon les statistiques. De
plus, il faut faire une campagne tout au cours de l’année, car 50% sont
abandonnés lors de la période de déménagement du 1er juillet et 50% le
reste de l’année.
4. Propriétaire d’une fourrière accusé de négligence criminelle
Il n’y a pas beaucoup de cas de cruauté envers les animaux qui se
retrouvent en cours de justice au Québec. La plainte officielle contre
le propriétaire d’une fourrière des Laurentides a été déposée par
Nathalie Bouille, inspectrice-enquêteuse de la Société pour la
prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) des Laurentides.
Selon madame Bouille de cette société, seulement 10% des 1 000 plaintes
reçues chaque année se traduisent en justice, faute de preuves. Dans ce
cas-ci, le vétérinaire qui avait examiné et radiographié le chien a
fourni les radiographies du chien maltraité. Le chien en question avait
auparavant été acheté par une citoyenne et amené au vétérinaire pour
examens.
Le propriétaire de cette fourrière des Laurentides est accusé de
négligence criminelle envers un chien dont il avait la garde. Il est
accusé d’avoir volontairement négligé ou omis de fournir des soins
convenables et suffisants à un chien dont il avait la garde en août
2010. L’accusé est passible d’une amende de 5 000 $ et/ou de six mois de
prison; un jugement devrait être publié sous peu. On vous reviendra dans
le prochain bulletin avec des précisions sur le jugement.
Ghislain A. Arsenault, Président de la SQDA
5. Protection et contrôle des animaux domestiques – Ville de
Montréal
Le 13 mai dernier, Montréal a annoncé une série de mesures pour un
meilleur contrôle animalier. Cette série de mesures préventives et
durables sont mises en place pour assurer une meilleure gestion
animalière. Elles font partie d’un plan d’action qui vise la réduction
de la population animalière à Montréal et par ricochet du nombre
d’animaux euthanasiées, ainsi que la responsabilisation des citoyens.
Montréal ne tolère pas la cruauté envers les animaux. En tout temps, les
animaux doivent être traités avec respect et dignité. C’est pourquoi
l’administration municipale va mettre sur pied un modèle de contrôle
animalier qui va répondre aux besoins de la ville. Ce modèle sera formé
des principales caractéristiques suivantes :
a) Réglementation renforcée et harmonisée
La nouvelle gestion animalière de la Ville sera basée sur de meilleures
pratiques qui visent à :
- Limiter le nombre d’animaux non stérilisés;
- Rendre obligatoire l’immatriculation de tous les chiens et chats;
- Uniformiser le registre des animaux domestiques immatriculés sur le
territoire;
- Interdire l’abandon d’un animal autrement que dans un refuge;
- Faire assumer par le propriétaire tous les frais liés à l’abandon d’un
animal dans un refuge (immatriculation, stérilisation, vaccination,
adoption ou euthanasie);
- Augmenter le montant des amendes en cas d’effraction aux règlements.
b) Campagne de responsabilisation citoyenne
Pour soutenir cette réglementation, la Ville lancera d’ici la fin de
l’année une importante campagne de sensibilisation auprès de tous les
propriétaires d’animaux. Cette campagne est mise sur pied dans le but
d’avoir un effet positif sur les statistiques montréalaises en matière
d’animaux domestiques qui sont très préoccupantes.
c) Programme de stérilisation
Dans le but de promouvoir la stérilisation des animaux domestiques, la
Ville favorise la mise en place d’un système utilisateur-payeur,
c’est-à-dire que le tarif d’un permis annuel sera différencié selon que
l’animal est stérilisé ou non. Dans cette perspective, le propriétaire
sera obligé de faire la preuve de la stérilisation de son animal ou
devra le faire stériliser pour le récupérer dans un refuge. De plus, la
Ville mettra en place un programme de stérilisation pour les animaux
errants.
d) Augmentation des exigences et bonification des standards des cahiers
des charges
La Ville exigera de tous ses fournisseurs des standards plus élevés
auxquels les compagnies ou les organismes de gestion animalière devront
se conformer. Les objectifs seront les suivants :
- Agir sur la surpopulation;
- Diminuer le nombre d’euthanasies;
- Favoriser l’adoption des animaux en santé.
Ainsi, les fournisseurs de services animaliers auront, en autres
l’obligation de favoriser l’adoption des animaux plutôt que
l’euthanasie, d’identifier les animaux qui leur sont confiés, de leur
offrir les meilleurs soins et de disposer des carcasses avec respect.
Ces nouvelles exigences seront intégrées aux cahiers des charges et aux
contrats liant les fournisseurs aux arrondissements de la ville.
e) Comité d’experts et de représentants des arrondissements
L’administration Tremblay poursuit son analyse dans le but d’identifier
le meilleur modèle de contrôle animalier pour répondre aux besoins de
Montréal. Un comité d’experts et de représentants des arrondissements
sera créé. Son mandat sera de proposer à l’administration un modèle de
gestion intégrée en examinant toutes les options disponibles.
f) Mesures correctives imposées à la fourrière municipale
Des mesures correctives ont été imposées à la fourrière municipale
(actuellement le Berger Blanc), dont :
- L’encadrement des actes d’euthanasies;
- La présence d’un représentant de la Ville;
- La réorganisation du système de caméra et d’enregistrement;
- L’entreposage, le contrôle et l’utilisation de barbituriques;
- Le contrôle de réception et d’identification des animaux;
- Le respect du temps de séjour des animaux avant l’adoption ou
l’euthanasie.
M. Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif et responsable
du développement économique, des infrastructures, des grands projets et
des services aux citoyens de la ville de Montréal, a conclu ceci : «Trop
d’animaux sont abandonnés ou non-stérilisés à Montréal. L’ensemble de
ces procédures va permettre de s’attaquer au cœur du problème de
surpopulation d’animaux. Les Montréalais doivent aussi faire partie de
la solution. C’est dans cet esprit que nous mettrons en place ces
mesures structurantes et durables».
6. Nouveau règlement pour protéger les animaux – Gouvernement
provincial
«Les animaux domestiques vont désormais bénéficier d’une meilleure
réglementation afin de les protéger contre les abus de leur maître.» a
indiqué le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation, Pierre Corbeil, lors d’une conférence de presse tenue le
23 juin et organisée pour le lancement d’un projet de règlement sur la
sécurité et le bien-être des chats et des chiens. Le but de dire le
ministre est de mieux encadrer les méthodes de garde et d’élevage des
animaux de compagnie, ainsi que des méthodes d’euthanasie.
Il y avait aussi de présent le ministre responsable des Affaires
autochtones, Geoffrey Kelley, qui est l’instigateur de ce nouveau
règlement. Selon M. Kelley, tout a commencé suite à la réception d’une
pétition de 55 000 personnes dénonçant un manque criant d’une
règlementation claire quant au bien-être des animaux de compagnie;
félicitations à tous les signataires. Il est très important de noter que
ce dernier est responsable d’un groupe de travail qui, jusqu’au 5 août
prochain recueillera les recommandations et commentaires de la
population quant aux détails de la nouvelle règlementation; bienvenue à
toutes et à tous pour leurs commentaires. Il a aussi souligné que c’est
grâce à la collaboration et à la concertation de tous les acteurs
intéressés que le projet de règlement a pu être rédigé. Une fois adopté,
ce règlement offrira des outils supplémentaires aux inspecteurs pour
intervenir plus efficacement.
Selon M. Corbeil, malgré tous les efforts du gouvernement, le bien-être
des animaux de compagnie reste une responsabilité des propriétaires.
Enfin, de dire ce dernier : «L’acquisition d’un chat ou d’un chien
devrait être considérée comme un engagement à long terme de la part de
chaque citoyen. Il faut être prêt à lui consacrer du temps et aussi de
l’argent pour les soins de santé.»
Ce règlement provient des contres coups du documentaire de Radio-Canada
sur le Berger Blanc qui a fait les manchettes des médias pendant
plusieurs semaines et qui a été diffusé mondialement. Suite à cette
diffusion, il y a eu plusieurs manifestations qui ont eues des effets
politiques. Un des effets fut de diffuser une ordonnance du ministre de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour encadrer
certaines activités des fourrières municipales, principalement le Berger
Blanc :
- Toutes les euthanasies devront être effectuées avec sensibilité et
compassion, ainsi que sous la supervision étroite et directe d’un
vétérinaire, et ce, dans le respect du bien-être animal;
- Toutes les cages et tous les enclos doivent être suffisamment grands
pour permettre à chaque animal de se tenir debout normalement, de se
tourner facilement et de se coucher en position complètement allongée;
- Le nombre d’animaux gardés ne doit pas dépasser la capacité
d’hébergement de l’établissement;
- Des inspections aléatoires seront effectuées pour veiller au respect
de l’ordonnance.
La question de la santé et du bien-être animal est une priorité qui est
traitée avec le plus grand sérieux par le gouvernement du Québec de dire
le ministre Pierre Corbeil.
7. Un chien au destin bien spécial (Suite et fin de l’article
présenté dans le bulletin de décembre 2010
Il s’agit de Miles, le chien que ma famille a accueilli pour l’organisme
«Canadian Guide Dogs for the Blind» à Manotick, Québec, et dont je vous
ai parlé dans le bulletin de décembre dernier. Mon histoire se terminait
alors que Miles avait été retourné à l’organisme pour y subir un
entraînement pour devenir chien-guide. Cet entraînement a duré près de 7
mois, au bout duquel l’organisme nous a contactés pour nous dire que
Miles présentait une volonté trop faible d’obéir aux commandes du maître
pour lui donner son titre de chien d’aveugle. J’avais déjà décelé ce
trait de caractère entêté chez lui, mais j’avais supposé qu’on
parviendrait à le minimiser.
Il faut croire que Miles a, en quelque sorte, choisi de revenir dans sa
première famille en agissant ainsi. Les chiens sont plus futés qu’on
pourrait le croire ! Et puisque la politique de l’organisme est de
donner la priorité à la famille d’accueil pour l’adoption du chien,
Miles est revenu à la maison le 10 mars dernier. Il a repris ses bonnes
vieilles habitudes (avec quelques mauvaises habitudes en moins). Le
dressage qu’il a reçu au centre pendant 7 mois lui a donné une plus
grande discipline et les mois qui se sont écoulés l’ont assagi. C’est
maintenant un bon gros toutou de presque deux ans et demi. Les membres
de ma famille sont heureux de retrouver ce fidèle compagnon si
affectueux. Tout est bien qui finit bien.
Auteur : Lucie Joyal, membre de la SQDA, Gatineau, 12 juin 2011
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DEMANDE DE BÉNÉVOLES
Toutes les activités de la SQDA sont effectuées par un groupe restreint
de bénévoles qui donnent de leur temps depuis plusieurs années au sein
de l’organisme. Nous avons besoin de personnes pour apporter des
nouvelles idées au sein du Conseil d’administration et des bénévoles
pour donner un peu de temps pour la gestion financière et administrative
de la SQDA qui comprend principalement la tenue de livres et la
participation au bulletin trimestriel.
Vous pouvez mentionner votre intérêt de faire du bénévolat en le
mentionnant sur le formulaire de financement au verso du point 8 sur le
financement ou communiquer directement au poste téléphonique suivant :
(514) 524-1970.
Merci pour votre coopération
Ghislain A. Arsenault
Président de la SQDA
8. Financement
NOS SOURCES DE FINANCEMENT
Nous sommes des bénévoles qui travaillons pour la cause des animaux.
Cependant, nous avons besoin de fonds pour réaliser certaines activités
qui permettent de remplir notre mission axée sur le bien-être des
animaux. Voici quelques sources de financement :
MEMBRES DE LA SQDA
Pour devenir membre de la SQDA et participer à la cause animale, vous
devez remplir le formulaire d’adhésion et envoyez votre chèque à
l’adresse mentionnée sur le formulaire annexé. Il ne vous en coûtera que
20.00 $ annuellement pour promouvoir le bien-être des animaux.
LOTOMATIQUE
Pur ceux et celles qui achètent à l’occasion des billets de Loto-Québec,
seuls ou en groupe, n’oubliez pas que vous pouvez nous aider
financièrement en vous abonnant à Lotomatique, un moyen simple et
sécuritaire qui protège vos gains ou ceux des membres de votre groupe
sans aucun frais additionnel. Alors, si voulez participez de cette façon
à une cause qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à demander nos
formulaires en communiquant au (514) 524-1970 ou avec le site internet :
www.sqda.org.
CENTRAIDE
Nous remercions tous ceux et celles qui choisissent CENTRAIDE, un
système de prélèvement à la source disponibles chez les employeurs, pour
faire des dons à la SQDA. Cette campagne se fait au cours de l’automne
et est très publicisée.
DONS ET LEGS AU DÉCÈS
À l’occasion, nous recevons des dons et des legs lors du décès d’un
membre ou d’un donateur. Ainsi, si vous avez prévu de laisser un certain
montant à des organismes de charité, nous espérons que vous aurez une
petite pensée pour nos amis les animaux. Nous vous rappelons que ces
dons ou legs à des organismes de charité reconnus sont déductibles de
vos impôts et que des dons ou legs en nature, comme des actions de
compagnies, des tableaux, etc. peuvent donner droit à des avantages
fiscaux additionnels pour vous et votre succession, ce qui réduit de
beaucoup le coût réel de votre geste tout en améliorant le bien-être et
le sort des animaux.
Pour diffusion immédiate
www.sqda.org
VOUS DÉMÉNAGEZ !
M’AVEZ-VOUS OUBLIÉ ?
Montréal, le 12 juin 2011 – À nouveau cette année, la Société québécoise
pour la défense des animaux (SQDA) lance un appel à la responsabilité et
au civisme des citoyens pour contrer les abandons d’animaux domestiques
qui surviennent lors de la grande période des déménagements du 1er
juillet.
Au Québec, selon les statistiques, 45% des ménages possèdent un animal
domestique et ils ne le gardent chez eux que deux ans et demi en
moyenne. Lorsque vous considérez qu’un chat peut vivre vingt ans et
qu’un chien, dépendamment de la race, peut avoir une espérance de vie de
plus ou moins 10 à 15 ans, nous pouvons facilement conclure que, chaque
année, des milliers de chats et chiens sont abandonnés, notamment lors
des déménagements.
Pour aider à réduire le nombre d’animaux non voulus, nous vous demandons
de faire stériliser votre animal de compagnie, ceci fait partie de la
tâche d’un propriétaire responsable. Si vous déménagez et vous avez un
animal, et vous croyez que votre locateur n’acceptera pas votre bête
veuillez parler avec lui et tenter de trouver une solution qui vous
permettra de conserver votre animal. Si pour n’importe quelque raison
vous êtes incapable de garder votre compagnon, faites votre possible
pour lui trouver un nouveau foyer. Dites-le à vos amis, votre famille,
vos collègues, faites des petites annonces indiquant que vous avez un
animal à placer et n’oubliez pas de le mentionner à votre vétérinaire,
car il ou elle est en possession du dossier de santé de votre bête et
connaît possiblement quelqu’un à la recherche d’un nouvel ami. Amener
son animal à une fourrière devrait être seulement votre dernière
alternative, car ils sont inondés d’animaux lors des déménagements et la
triste réalité est que l’offre dépasse la demande, et une forte
proportion parmi eux seront malheureusement euthanasiés.
Par contre, si vous n’avez pas présentement un animal, mais vous songez
à en acquérir un, n’oubliez pas que ceci est la meilleure période de
l’année pour adopter. Il y a une incroyable variété d’animaux à choisir
et considérer qu’en le faisant, vous sauverez une vie ! Mais
réfléchissez bien à toutes les responsabilités de posséder un animal,
car c’est une obligation pour la vie. Vous devez planifier un budget
pour la nourriture, les accessoires, les soins vétérinaires, le
toilettage, les cours d’obéissance, la licence de la ville, les services
de garde, etc. Enfin, il est très important de se renseigner sur la race
de l’animal que vous voulez obtenir et sur ces traits de caractère, car
le manque de chimie entre l’animal et son propriétaire peut devenir une
autre cause d’abandon.
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