Bienvenue au site le la SQDA... * Défense ...* Éducation... *Information... **Pour devenir membre et soutenir les efforts faits par l'organisation S.V.P... remplir le formulaire d'inscription et poster le aujourd'hui avec votre chèque... MERCI!

 

printPour imprimer: document en pdf                      Demande de don

Les bulletins: Mai-03 / Nov-03 / Avril-04 / Juin-04 / Mars-05 / Mars-06 / Nov-06 /Fev-07 /Dec-07/Mars-08 /Juin-08/Oct-08/Dec-08 /Mars-09/Juin-09/Oct-09 /Dec-09/Mars-10/Juin-10/Oct-09/Déc-2010/Mars-2011/Juin 2011/Oct-2011-Dec-2011-Mars-2012-Juin-2012  
   

Société Québécoise pour la Défense des Animaux

847, rue Cherrier, bureau 102, Montréal (Québec) H2L 1H6  (514) 524-1970

 

 
 

BULLETIN - AUTOMNE 2012

 

TABLE DES MATIÈRES

 

  1. Lettre du Président de la SQDA
  2. Un nouveau refuge animalier et des règlements sur la gestion animalière à Montréal
  3. Le déclin des caribous du Québec     
  4. Les droits relatifs aux animaux en logement
  5. Les balades à faire avec votre chien
  6. Les animaux et l’humain
  7. Le financement

 

  1. Lettre du Président de la SQDA

 À tous les membres et amis/amies des animaux

Pour moi, l’automne ne dure que deux mois: octobre avec toutes les feuilles changeant de couleurs, le jaune, le rouge, le brun et l’orange sont à l’honneur et novembre avec sa température maussade. Pour ce qui est de septembre, c’est la fin de l’été et décembre, c’est le début de l’hiver. Cependant, la saison que je préfère est le printemps, car c’est la saison qui annonce le retour à la vie quoique j’aime aussi l’été pour sa belle température. L’automne, je pourrais m’en passer si ce n’était les changements subis par la flore et la faune afin de se préparer à l’arrivée de l’hiver. Quant à l’hiver, avec sa neige et son manteau blanc, il est apprécié surtout quand il est court.

J’ai reçu des félicitations pour avoir tenu les rênes de la SQDA depuis plus de deux ans à titre de Président. Je remercie toutes les personnes qui apprécient mon travail, mais je tiens à vous dire que sans vous, je n’aurais pas pu aller aussi loin. Votre support et vos dons permettent à la SQDA de remplir une bonne partie de sa mission qui se résume ainsi : améliorer le bien-être et le sort des animaux, sensibiliser le public sur le monde animal, conserver le patrimoine animal du Québec et améliorer les lois sur les droits des animaux.

Au tout début de mon bulletin, je vous entretiens du nouveau refuge animalier que la ville de Montréal prévoit ouvrir pour 2014 et aussi de ces nouveaux règlements sur la gestion animalière. Ce refuge est une réponse au documentaire de Radio-Canada sur les mauvais traitements subis par les animaux domestiques au refuge le Berger Blanc. C’est une grande victoire pour tous ceux et celles qui militent et qui ont milité depuis plusieurs années pour contrer l’abandon des animaux domestiques et enrayer l’euthanasie de chats et de chiens en bonne santé abandonnés à leur sort par leur propriétaire. Ensuite, vous pourrez lire un article sur le déclin des caribous dans le parc de la Gaspésie et surtout dans la région de la rivière George dont la population est passée de 800 000 en 1990 à 74 000 en 2010. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je trouve cette situation très problématique et la cause est difficile à cerner. Cet article est très intéressant pour la protection du caribou au Québec et apportera des réponses à certaines de vos questions. Enfin, au cours de l’été, je vous avais entretenu des problèmes que connaissaient les animaux domestiques en logement qui étaient abandonnés lors de la grande période de déménagement de fin juin. Je vous reviens avec un article sur les droits légaux relatifs aux animaux en logement. Cet article a été préparé par une nouvelle collaboratrice au bulletin, Marilou Lévesque, avocate dont les droits des animaux constituent un intérêt professionnel.

Nous vous souhaitons de passer au mieux ce qui reste de l’automne avec vos proches et vos animaux de compagnie. Ces temps-ci, la température est idéale et il faut en profiter pour marcher dans la nature, prendre une bouffée d’air frais et constater les changements énormes au niveau de la faune et de la flore.

N’oubliez surtout pas que c’est la responsabilité de tous les membres de la SQDA de toutes les régions du Québec de faire une action pour le bien-être des animaux. « Penser globalement et agir localement », voilà ce qu’il faut toujours avoir en mémoire pour le transformer en action concrète. La première action est de lire ce bulletin et d’en diffuser l’information.   

Bonne lecture.

 Ghislain A. Arsenault, Président de la SQDA

 

  1. Un nouveau refuge animalier et des règlements sur la gestion animalière à Montréal

On se rappelle certainement le reportage de Radio-Canada diffusé à l’émission Enquête le 11 avril 2011. Ce reportage a révélé des faits troublants sur le sort réservé aux animaux du refuge Berger Blanc à Montréal. Il y avait eu plusieurs manifestations organisées par des organismes de protection des animaux demandant d’annuler le contrat avec le Berger Blanc sur le champ. N’ayant pas de solutions de rechange et suite à ce reportage et les manifestations, le maire de Montréal avait pris la décision de mettre en place un service municipal de collecte et de refuge pour les animaux abandonnés.

Dans le journal La Presse du 19 octobre 2012, la ville de Montréal a fait l’annonce qu’elle prévoit investir 23 millions dans la création d’un centre municipal de services animaliers au lieu des 5 millions mentionnés en 2011, ce qui donne 18 millions de plus. Selon le vice-président du comité exécutif de la ville de Montréal et responsable des services aux citoyens, Richard Deschamps : « On a évalué les coûts au pied carré et, avec une vision beaucoup plus précise maintenant de l’envergure du projet, on peut avoir un chiffre plus précis ». L’emplacement de ce centre n’a pas encore été déterminé, mais le terrain ne fait pas partie des coûts prévus pour la construction de celui-ci; le terrain étant de préférence détenu par la Ville.

 Ce centre dont l’ouverture est prévue en 2014 servira notamment de refuge à des animaux abandonnés par leurs propriétaires. Ce projet s’inscrit dans la volonté de la ville de Montréal d’améliorer la gestion animalière sur son territoire. Cependant, cette gestion animalière ne sera pas sous la responsabilité de la ville de Montréal, car cette dernière accordera la gestion du centre à un organisme sans but lucratif qui aura pour mandat d’accueillir les animaux abandonnés par leurs propriétaires et de leur chercher un nouveau foyer. Entretemps, les contrats de la ville de Montréal avec le Berger Blanc et la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) continueront d’être en vigueur.

De plus, la ville de Montréal veut uniformiser les règlements des différents arrondissements qui portent sur la gestion animalière. Le projet de règlements comportera notamment les éléments suivants :

1)      Tous les propriétaires de chiens et de chats devront détenir un permis;

2)      Les propriétaires ne pourront détenir plus de quatre animaux, dont un maximum de 2 chiens;

3)      Les chiens devront être tenus en laisse en tout temps, sauf chez leur propriétaire et dans les parcs canins;

4)      Un meilleur contrôle sur les chiens considérés dangereux;

5)      La stérilisation des animaux domestiques sera aussi mise de l’avant.

 L’objectif principal de ces mesures est de s’attaquer à la surpopulation animale à Montréal et de diminuer le nombre d’animaux euthanasiés estimé à 15000 par année.        

Référence : Article de Valérie Simard, La Presse du vendredi 19 octobre 2012

 Commentaires

Il est très important de noter suite à la lecture de ce sommaire de l’article de Valérie Simard du journal La Presse que la ville de Montréal est très consciente du problème de surpopulation animale, d’abandon des animaux domestiques par leurs propriétaires et du nombre beaucoup trop élevé d’animaux euthanasiés annuellement. Nous tenons à féliciter la ville de Montréal pour tous les projets mis de l’avant depuis 2011 dans le but de régler le problème de la gestion animalière qui perdure depuis des décennies sur leur territoire.

La stérilisation des animaux domestiques est une des solutions mise de l’avant pour contrer la surpopulation animale ainsi que le nombre d’animaux euthanasiés. Il serait ainsi primordial de considérer la stérilisation dans les projets de règlements de la ville de Montréal. Nous voulons enfin mentionner que des projets de règlements de gestion animalière, d’uniformisation des règlements pour les arrondissements et d’un centre de services animaliers sont très importants. Cependant, il faut aussi considérer l’implantation et la mise en application des règlements ainsi que la construction du centre comme des étapes plus difficiles encore et nous espérons que la ville de Montréal les rendra à terme.

La SQDA est satisfaite des projets de développement de la ville de Montréal pour améliorer sa gestion animalière et soutient cette dernière pour leur mise en place. Nous leur souhaitons bonne chance.  

         Ghislain A. Arsenault

       Président de la SQDA

 

  1. Le déclin des caribous du Québec

 

L’été dernier vers la fin juin, j’ai fait la visite du parc de la Gaspésie et la montée du mont Jacques-Cartier, le 2e sommet le plus élevé du Québec. Au sommet du mont, une guide nous a entretenus de plusieurs sujets intéressants reliés à la flore et à la faune de ces espaces montagnards. Elle nous a parlé du déclin des caribous vivant dans le parc de la Gaspésie même si la chasse sportive est interdite de même que la chasse de subsistance. Il ne reste qu’une centaine de caribous montagnards vivant dans cette région. La direction du Parc en est consciente et prend les mesures nécessaires pour contrer ce déclin.

 Je ne fus donc pas surpris de lire dans le Journal de Montréal du 4 septembre dernier un article d’Isabelle Maher intitulé : « Mystérieux déclin des caribous ». Cet article intéressant a pour but de faire ressortir les causes du déclin des caribous dans plusieurs régions du Québec, dont principalement la région de la rivière George, et les solutions envisagées pour contrer ce déclin trop rapide depuis plus de vingt ans.

 

Citant des chiffres provenant du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), il y avait plus de 800 000 caribous dans le territoire de la rivière George au début des années 1990, 74 000 en 2010 et 27 600 en juillet 2012. Si on réfléchit sur les statistiques des 20 ans de 1990 à 2010, on constate qu’il y a eu une perte de 726 000 têtes, soit 36 300 caribous par année en moyenne. On en conclut qu’une centaine de caribous par jour ont disparu, ce qui est beaucoup trop pour que puisse être assuré le maintien du troupeau. Les causes principales de ce déclin sont la chasse sportive, la chasse de subsistance ainsi que la hausse trop rapide du nombre de prédateurs (l’ours noir et le loup). Plusieurs mettent en cause le réchauffement climatique, mais d’autres disent que celui-ci a plutôt des effets positifs en favorisant la croissance rapide des plantes et en procurant davantage de nourriture pour les caribous. Qui a raison? Difficile de conclure.

Dans le but d’enrayer ce déclin, le MRNF a interdit la chasse au caribou sur le territoire de la rivière George depuis décembre 2011. Cependant, dans le but de sauver ce troupeau, il faut que le Ministère interdise aussi la chasse de subsistance permise encore aux communautés autochtones de la région. Ces dernières sont sceptiques, mais sont prêtes à considérer cette solution, si c’est la solution ultime pour sauver ce troupeau de caribous. Enfin, il y aurait peut-être l’acceptation de la chasse aux prédateurs; cependant, il y a un hic, car les chasseurs aiment mieux « tirer » sur un animal sans défense et, de plus, la viande de ces prédateurs n’est pas aussi comestible que celle des caribous. Enfin, le troupeau de caribou de la rivière aux Feuilles compte environ 430 000 têtes et la chasse est permise.      

L’article du Journal de Montréal souligne aussi le fait que le Plan Nord pourrait avoir un effet néfaste sur la population de caribous de la rivière George. Dans ce cadre, le Plan Nord fait l’objet d’une évaluation environnementale et toutes les conséquences sur la faune et de la flore seront étudiées à fonds. Le Plan Nord constitue un développement important qui apportera de nouvelles infrastructures ayant un effet néfaste sur tous les écosystèmes nordiques; il faut ainsi être sûr des conséquences sur les écosystèmes avant de procéder à ce développement.

L’énergie électrique peut aussi causer des dommages irréparables à la faune et à la flore.  Ces dommages proviennent de la création de barrages, de l’annulation de parties de rivières et de la création de zones inondables. Vous voyez qu’il faut faire attention, très attention aux décisions prises par le gouvernement. Il faut de plus considérer que les compagnies qui  investissent dans ces régions ne pensent qu’à faire des profits sans la plupart du temps tenir compte des conséquences. Si on veut un monde meilleur, il faut agir. Toute modification importante de la nature doit faire l’objet d’une évaluation environnementale qui fera ressortir toutes les conséquences sur les écosystèmes avant de prendre une décision sans appel. Dans les prochaines années, devrait-on se tourner vers d’autres sources d’électricité, telles que les énergies éoliennes et solaires?

Une chose est sûre, la décision du gouvernement québécois de fermer Gentilly II est un pas dans la bonne direction. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont annulé l’utilisation du nucléaire en faveur de la production d’électricité, considérée trop dangereuse à long terme. Pour le gaz de schiste, il y a plusieurs études qui concluent que les méthodes actuelles de production ou d’extraction sont dangereuses pour la plus importante de nos ressources naturelles, l’eau. Un documentaire sur l’extraction du gaz de schiste mentionnait qu’en Pennsylvanie, il y avait du gaz dans l’eau potable qui provenait de l’extraction du gaz de schiste par brisure de roches. Il faut ainsi y penser deux fois avant de se lancer dans l’extraction des sources d’énergie qui peuvent causer un tort irréparable à nos écosystèmes. 

 

Référence : Article d’Isabelle Maher « Mystérieux déclin des caribous » dans le Journal de Montréal du 4 septembre 2012.

 Ghislain A. Arsenault

Président de la SQDA

 

 4.      Les droits relatifs aux animaux en logement?

 

Environ 40% des foyers québécois possèdent au moins un chat ou un chien. Ironiquement, il est de plus en plus en plus difficile de faire accepter à un propriétaire qu’un animal habite dans l’un de ses logements. Vous seriez également surpris d’apprendre que le chat semble être une bête noire pour plusieurs propriétaires. En tant que locataire, quels sont vos droits si vous avez un animal de compagnie et que vous êtes à la recherche d’un logement?

Malheureusement, la loi ne prévoit rien du tout sur ce genre de problématique et vous n’êtes pas protégé, du moins pour le moment. En effet, le Code civil du Québec est muet à ce sujet, de même que la Loi sur la Régie du logement. Seuls le bail et les règlements internes de l’immeuble locatif pourront vous renseigner sur le droit ou l’interdiction d’avoir un animal dans votre logement. Un propriétaire est tout à fait en droit de vous refuser la location d’un logement simplement parce qu’il ne veut pas d’animal dans son environnement (1).

Il existe par contre certaines exceptions qui sont régies par la Charte des droits et des libertés de la personne (2). En effet, si le fait de posséder un animal est nécessaire et/ou requis par l’état de santé du locataire, par exemple, s’il est aveugle, handicapé ou toute autre condition de santé clairement documentée par un médecin, le propriétaire ne peut refuser la location (3).

 

Si vous avez signé un bail et que vous avez un animal de compagnie, vous avez les obligations suivantes (4) : faire usage du logement comme une personne raisonnable, s’assurer de la quiétude des lieux, vivre dans des conditions normales de salubrité et se conduire de manière à ne pas troubler l’environnement des autres locataires. Bref, du savoir-vivre. Si vous ne respectez pas ces règles de base, votre propriétaire est en droit de demander la résiliation de votre bail et ce, même si votre bail ne contient pas de clause sur l’interdiction des animaux de compagnies.

En somme, le droit des locataires est actuellement très restreint quant à la possibilité de posséder un animal de compagnie. Les tribunaux rendent des décisions dans un courant majoritaire selon laquelle, en règle générale, un locateur peut refuser un locataire avec un animal et ce, sans contrevenir à la loi (5). Vous pouvez lire des décisions rendues par la Régie du logement en consultant le site internet : www.jugements.qc.ca.

 

Me Marilou Lévesque, avocate

(1)   Office municipal d’habitation c. district de Trois-Rivières, 400-02-003050-984, jugement du 6 juillet 1999 de Madame la Juge Nicole Mallette; Office municipal d’habitation de Trois-Rivières ouest c. Marchand, 1995 R.L. 342

(2)   Notamment les articles 1 à 8 de la Charte des droits et des libertés

(3)   Office municipal d’habitation de Cap-de-la-Madeleine c. Blais

(4)   Art. 1855, 1860 et 1911 alinéa 2 Code civil du Québec

(5)   Sauf exception médicale      

5.      Les balades à faire avec votre chien

 

L’automne, c’est la belle température pour sortir et marcher en forêt. Vous pouvez avec votre chien vous promener dans la nature admirer les belles couleurs, respirer l’air pur tout en améliorant votre santé. Vous pouvez aussi le faire l’hiver dans les parcs québécois qui sont ouverts à la randonnée en consultant les sites internet.

Au Québec, les informations pour les lieux les plus propices pour la randonnée pédestre peuvent se trouver facilement sur internet. Les liens vous sont indiqués ci-après :

1)      Parcs nationaux du Québec www.parcsquebec.com

2)      Sentier national du Québec www.fqmarche.qc.ca

3)      Parc régional des Appalaches (Chaudière-Appalaches) www.parcappalaches.com

4)      Parc de la rivière Batiscan (Mauricie) www.parcbatiscan.com

5)      Parc de la Gatineau www.parcdelagatineau.ca ou www.capitaleducanada.gc.ca

6)      Parc régional de la Matawinie (Lanaudière) www.parcsregionaux.org

7)      Réserve nationale de Cap-Tourmente (Québec) www.ec.gc.ca

 

6.      Les animaux et l’humain

 

Plusieurs auteurs d’œuvres célèbres utilisent les animaux pour faire comprendre aux gens la société dans lequel ils vivent et, en même temps, cela leur fait connaître une partie de la faune. Un mais non le moindre est l’auteur Jean de La Fontaine (1621-1695) dont les fables ont une interprétation qui demeure encore aujourd’hui une leçon pour les humains vivant dans la société actuelle. La fable « Le loup et le chien » est un exemple dont vous trouverez ci-après le contenu. 

 

Le Loup et le Chien

Un loup n’avait que les os et la peau,

Tant les chiens faisaient bonne garde.

Ce loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,

Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.

L’attaquer, le mettre en quartiers,

Sir Loup l’eut fait volontiers;

Mais il fallait livrer bataille,

Et le mâtin était de taille

À se défendre hardiment.

Le Loup donc l’aborde humblement,

Entre en propos et lui fait compliment

Sur son embonpoint qu’il admire.

« Il ne tiendra qu’à vous beau sire

D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.

Quittez les bois, vous ferez bien :

Vos pareils y sont misérables,

Cancres, hères et pauvres diables,

Dont la condition est de mourir de faim.

Car quoi? Rien d’assuré : point de franche lippée;

Tout à la pointe de l’épée.

Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin. »

Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire?

Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens

Portant bâtons et mendiants;

Flatter ceux du logis, à son maître complaire :

Moyennant quoi votre salaire

Sera force reliefs de toutes les façons,

Os de poulets, os de pigeons,

Sans parler de maintes caresses. »

Le Loup déjà se forge une félicité

Qui le fait pleurer de tendresse.

Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.

« Qu’est-ce là? Lui dit-il. Rien. – Quoi? Rien? – Peu de chose.

Mais encore? – Le collier dont je suis attaché

De ce que vous voyez est peut-être la cause.

Attaché? dit le Loup : vous ne courez donc pas

Où vous voulez? – Pas toujours; mais qu’importe?

Il importe si bien, que de tous vos repas

Je ne veux en aucune sorte,

Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor, »

Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encore.

Plusieurs doivent se rappeler de cette fable de La Fontaine, car certains ont dû la dire devant la classe sans le texte, avec toutes les intonations de voix, bien entendu.    

Il y a une interprétation pour chaque fable de Jean De La Fontaine, un auteur que j’admire énormément pour avoir écrit sur des thèmes de la société en utilisant les animaux. Il n’a qu’une différence entre les animaux et les humains, c’est que quelquefois, les animaux sont plus humains. Il ne s’agit que d’interpréter cette fable et de tester vos connaissances et votre compréhension de l’être humain. Bonne chance.

L’interprétation de cette fable se trouvera dans notre prochain bulletin.

 Ghislain A. Arsenault

Président de la SQDA

 

  1. Financement

 

NOS SOURCES DE FINANCEMENT

Nous sommes des bénévoles qui travaillent pour la cause des animaux. Cependant, nous avons besoin de fonds pour réaliser certaines activités qui permettent de remplir notre mission axée sur le bien-être des animaux. Voici quelques sources de financement :

MEMBRES DE LA SQDA

Pour devenir membre de la SQDA et participer à la cause animale, vous devez remplir le formulaire d’adhésion et envoyer votre chèque à l’adresse mentionnée sur le formulaire annexé. Il ne vous en coûtera que 20.00 $ annuellement pour promouvoir le bien-être des animaux.  

 

LOTOMATIQUE

Pur ceux et celles qui achètent à l’occasion des billets de Loto-Québec, seuls ou en groupe, n’oubliez pas que vous pouvez nous aider financièrement en vous abonnant à Lotomatique, un moyen simple et sécuritaire qui protège vos gains ou ceux des membres de votre groupe sans aucuns frais additionnels. Alors, si voulez participez de cette façon à une cause qui vous tient à cœur, n’hésitez pas à demander nos formulaires en communiquant au (514) 524-1970 ou avec le site internet : www.sqda.org.

 

CENTRAIDE

Nous remercions tous ceux et celles qui choisissent CENTRAIDE, un système de prélèvement à la source disponible chez les employeurs, pour faire des dons à la SQDA. Cette campagne se fait au cours de l’automne et est très médiatisée.

 

DONS ET LEGS AU DÉCÈS

À l’occasion, nous recevons des dons et des legs lors du décès d’un membre ou d’un donateur. Ainsi, si vous avez prévu de laisser un certain montant à des organismes de charité, nous espérons que vous aurez une petite pensée pour nos amis les animaux. Nous vous rappelons que ces dons ou legs à des organismes de charité reconnus sont déductibles de vos impôts et que des dons ou legs en nature, comme des actions de compagnies, des tableaux, etc. peuvent donner droit à des avantages fiscaux additionnels pour vous et votre succession, ce qui réduit de beaucoup le coût réel de votre geste tout en améliorant le bien-être et le sort des animaux.

 

 

 
 

Web Site Design, Hosting, Marketing, E-commerce,
 
infoguide411.com
 All Rights Reserved